Le roi Abdallah d'Arabie saoudite est mort
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite est mort, annonce vendredi 23 janvier, la télévision publique saoudienne. Le prince héritier Salmane lui succède.
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite est mort, annonce vendredi 23 janvier la télévision publique saoudienne. Son frère le prince héritier Salmane lui succède à la tête du royaume. Un communiqué attribué au prince Salmane précise que le nouveau souverain a convoqué le Conseil d'allégeance et a désigné le prince Moukrine comme son héritier et prince de la couronne.
"Son altesse Salman ben Abdelaziz Al Saoud et tous les membres de la famille et toute la nation pleurent le Gardien des deux saintes mosquées, le roi Abdallah ben Abdelaziz, qui est décédé à 1 heure [23 heures, heure de Paris] exactement ce matin", annonce le communiqué.
Le roi Salmane désigne Moukrine comme héritier au trône
De santé fragile, le roi Abdallah, âgé de 91 ans, était hospitalisé à Riyad depuis le mois de décembre en raison d'une pneumonie. Il était monté sur le trône en 2005 après la mort de son demi-frère Fahd. En réalité à son accession au trône, il gouvernait de fait le royaume en raison de la mauvaise santé de Fahd victime d'un infarctus.
Le roi Salmane, qui serait âgé de 79 ans, était prince héritier et ministre de la Défense depuis 2012. Il avait été gouverneur de la province de Ryad pendant un demi-siècle auparavant. En désignant immédiatement Moukrine comme héritier au trône, Salmane coupe court à toutes les spéculations sur son accession à la tête du premier pays exportateur de pétrole. La désignation de Moukrine doit maintenant être approuvée par le Conseil d'allégeance composé des membres de la famille royale.
Dans un communiqué de la présidence de la République française, François Hollande "salue la mémoire d'un homme d'Etat dont l'action a profondément marqué l'histoire de son pays et dont la vision d'une paix juste et durable au Moyen-Orient reste plus que jamais d'actualité".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.