Les pays du G7 "poursuivront leurs politiques de relance" avant de s'attaquer à la réduction des déficits
Outre le Canada qui le préside, le G7 regroupe les Etats-Unis, le Japon, et quatre pays européens (Allemagne, France, Italie et Royaume-Uni).
La dette européenne doit être gérée par l'Union européenne et non par le G7, a aussi précisé le Canada.
"Nous sommes tous résolus à continuer à soutenir nos économies jusqu'à ce qu'une reprise solide soit établie", a renchéri le ministre britannique des Finances Alistair Darling. "Nous devons nous assurer que nous ne remettons pas en cause la reprise économique mondiale", a pour sa part résumé le secrétaire au Trésor américain Timothy Geithner.
Les questions de dette publique, qui ont provoqué la chute des indices boursiers lors des jours précédant la réunion, et de difficulté à sortir d'une politique d'accroissement des dépenses, ont été reléguées au second plan dans cette conférence de presse.
Sans l'avoir prévu, les gouvernants s'étaient retrouvés face à un nouvel accès d'angoisse des marchés financiers mondiaux. Les indices boursiers ont connu une semaine très difficile, laminés par la crainte que des pays comme la Grèce, le Portugal ou l'Espagne ne puissent pas se sortir seuls de leurs graves problèmes de dette.
La réponse a donc été donnée par la puissance invitante qui a invité l'Union européenne à rêgler elle-même ce dossier.
"Nous avons parlé de la Grèce, du Portugal et de l'Espagne et nous avons dit à nos partenaires que nous devions régler nous-mêmes le problème, sans l'aide du FMI", avait cependant reconnu le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, au second jour de cette réunion des sept pays les plus industrialisés (Etats-Unis, Allemagne, Canada, France, Italie, Japon, Royaume-Uni).
Les pressions s'accentuent sur des pays comme la Grèce, le Portugal et l'Espagne pour qu'ils réduisent leurs dépenses et contrôlent mieux leur dette, alors que les marchés sont tombés vendredi à un plus bas de trois mois de crainte d'une déstabilisation de la zone euro.
A propos de la crise financière, les ministres des Finances des pays du G7 ont convenu samedi lors de leur sommet d'étudier l'éventualité d'une taxe sur les banques destinée à financer en partie la gestion de crises financières.
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