M.Abbas a décidé lundi d'aller au bout de la procédure d'adhésion au Conseil de sécurité de l'ONU d'un Etat palestinien
Après son arrivée à New York, il a informé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de son intention de lui remettre vendredi la demande d'adhésion pour qu'elle soit soumise au Conseil de sécurité.
Une rencontre entre le président français M.Sarkozy et son homologue palestinien aura lieu mardi, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.
Le président palestinien a appelé lundi Israël "à reconnaître un Etat palestinien" et ne pas "laisser passer l'occasion pour la paix". Il a déclaré que le peuple palestinien et sa direction s'attendaient à une "situation très difficile" après la demande d'adhésion d'un Etat palestinien qu'il compte présenter le 23 septembre.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est dit intéressé par une rencontre avec Mahmoud Abbas.
Ce dernier, arrivé lundi à l'aube à New York, avait déclaré vendredi devant la direction palestinienne à Ramallah en Cisjordanie: "Nous allons au Conseil de sécurité. Après mon discours (devant l'Assemblée générale le 23 septembre), je présenterai la demande d'adhésion au secrétaire général afin qu'il la transmette au président du Conseil de sécurité".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devait exprimer mardi à New York la "vérité" d'Israël face à la revendication palestinienne. Il doit rencontrer mercredi le président américain Barack Obama et prendre la parole vendredi à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, le même jour que le président palestinien.
D'intensessont déployés pour éviter une confrontation à l'ONU sur la démarche palestinienne.
La secrétaire d'Etat Hillary Clinton a déclaré lundi à New York que les Etats-Unis sont engagés dans un effort de "diplomatie extrêmement intensive" pour tenter d'éviter une confrontation autour de cette demande d'adhésion.
Le processus de paix est gelé depuis un an, les Palestiniens exigeant des paramètres "clairs" de négociations et l'arrêt de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, ce qu'Israël refuse.
La résolution échouerait si elle ne réunissait pas au moins neuf voix. Washington n'aurait alors pas besoin d'opposer un veto très embarrassant pour leur image dans le monde arabe, qui plus est en plein "printemps arabe".
Il y a un an, devant les Etats membres de l'ONU, le président Obama avait affiché sa volonté de voir arriver en 2011 un Etat palestinien à l'ONU.
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