Ce que nous apprend la vidéo d'Aqmi sur Serge Lazarevic
Le dernier otage français dans le monde apparaît dans une vidéo orchestrée par les jihadistes. Elle a été authentifiée par les autorités françaises.
Serge Lazarevic est le dernier otage français dans le monde. Dans une vidéo du groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi), diffusée lundi 17 novembre, le Français de 50 ans, enlevé en novembre 2011 au Mali, demande au chef de l'Etat de "tout faire pour le libérer". L'Elysée a confirmé, dans la nuit, l'authenticité de la vidéo, qualifiée de "preuve de vie récente qui était attendue depuis longtemps" par la présidence.
Francetv info fait le point sur ce que nous apprennent ces images du dernier otage français.
Il dit être souffrant
Peu d’éléments circulent sur les conditions de la détention du Franco-Serbe par le groupe terroriste Aqmi. Dans la vidéo authentifiée par les autorités françaises, Serge Lazarevic dit être "très malade". "J’ai mal au rein, je souffre d’hypertension très haute, d’asthme, d’un ulcère et de mon genou", énumère l’homme de 50 ans.
La vidéo précédente datait de mai 2014. Serge Lazarevic a été enlevé au Mali lors d’un voyage d’affaires en compagnie de Philippe Verdon, le 24 novembre 2011. Ce dernier a été retrouvé mort, tué d’une balle dans la tête en juillet 2013, rappelle Géopolis, a priori en représailles à l'intervention des militaires français au Mali.
Il demande à Hollande de tout faire pour le libérer
Diane Lazarevic, la fille de l'otage, déclarait en octobre 2013 être "très en colère contre le gouvernement". "Où est mon père ? J'ai l'impression qu'on m'a gentiment endormie pour que je ne fasse pas d'esclandre", poursuivait la jeune femme, dans les colonnes du Parisien.
Un message que reprend Serge Lazarevic dans la vidéo orchestrée par Aqmi. L'otage y lance un "appel solennel à François Hollande". "Vous êtes responsables de tout ce qui m'arrivera. Par le passé, vous avez libéré tous les Français, je suis le dernier. J'espère ne pas être le huitième sur la liste des Français tués dans le Sahel", conclut-il.
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