Mali : qui est Sjaak Rijke, l’otage néerlandais libéré par la France?
Ce conducteur de train avait été enlevé le 25 novembre 2011 à Tombouctou, alors qu'il était en vacances.
Un coup de chance qui met fin à un calvaire de trois ans et demi pour Sjaak Rijke. Ce Néerlandais de 54 ans, détenu par le groupe islamiste Aqmi depuis novembre 2011, a été libéré, lundi 6 avril à l'aube, par des soldats des forces spéciales françaises. Un commando qui a été surpris de le découvrir, car "nous n'avions pas d'information sur la présence de cet otage", a précisé François Hollande. Francetv info reprend les informations connues sur Sjaak Rijke.
En vacances au Mali en 2011
Ce conducteur de train est en visite touristique au Mali, le 25 novembre 2011, lorsqu'un groupe d'hommes armés fait irruption sur la terrasse de son hôtel, à Tombouctou, la grande ville du nord du pays. Ils menacent un groupe d'Occidentaux et les forcent à les suivre. L'un d'eux, un Allemand, tente de résister, mais il est abattu. Un autre, également allemand, parvient à se cacher. La femme de Sjaak Rijke, présente à l'hôtel, réussit quant à elle à échapper aux kidnappeurs. Sjaak Rijke est embarqué, avec un Sud-Africain, Stephen Malcolm McGown et un Suédois, Johan Gustafson, qui sont toujours aujourd'hui aux mains de leurs ravisseurs.
Libéré près de Tessalit
Depuis, Sjaak Rijke était aux mains des jihadistes. Cette période de trois ans et demi a été ponctuée par la diffusion de vidéos : en juillet 2012, août 2012, septembre 2013 et la dernière le 17 novembre 2014. A chaque fois, Rijke demande, sans doute sous la contrainte de ses ravisseurs, au gouvernement néerlandais de ne pas l’oublier et de négocier avec les preneurs d'otages. Dans la dernière vidéo, Sjaak Rijke s'exprimait à l'occasion de son 1 000e jour de détention et était apparu juste après Serge Lazarevic, l'otage français qui a finalement été libéré quelques jours plus tard.
On ignore pour le moment les conditions et le lieu de sa détention. Mais l'assaut qui a permis sa libération s'est déroulé "près de Tessalit", dans l'extrême nord-est du Mali, a expliqué François Hollande, soulignant qu'il "y a eu des morts" parmi les jihadistes.
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