MH370 : "On veut savoir au plus vite si ce débris est de l'avion ou pas" (Ghyslain Wattrelos)
La découverte du débris d'un avion sur une plage de La Réunion relance l'enquête autour de la disparition du vol Malaysia Airlines MH370, Kuala-Lumpur - Pékin, le 8 mars 2014.
Ghyslain Wattrelos, 50 ans, directeur stratégique au sein du groupe Lafarge, a perdu sa femme et deux de ses trois enfants lors de cette disparition. La famille rentrait à Pékin, où elle était expatriée, après des vacances en Malaisie.
"La première chose qu'on veut, là, c'est de savoir au plus vite parce qu'on n'en peut plus d'attendre, si ce débris était de l'avion ou pas " explique Ghyslain Wattrelos au micro d'Anne Lamotte sur France Info.
"Il y a toujours un espoir"
"Vous savez ça fait un an et demi qu'on veut savoir ce qui s'est passé, ça fait un an et demi qu'on garde un petit espoir, il y a toujours un petit espoir que l'avion ne se soit pas crashé. "
Pour Ghyslain Wattrelos, les familles des victimes "n'en peuvent plus d'attendre ". "S'il y a un débris il n'y en a pas qu'un, tout flotte dans un avion, si on en a trouvé un, on en trouvera des centaines. " Pour lui, il faut donc aller chercher ces débris, et "pas là où on fait semblant de chercher au fin fond de l'océan, il faut aller chercher dans l'ensemble des plages tout autour. "
Le 8 mars dernier, Ghyslain Wattrelos avait remis à l'Elysée une pétition de 19 000 signatures demandant au gouvernement et aux autorités françaises de s'impliquer dans l'enquête.
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