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Mouammar Kadhafi a déclaré mardi qu'il nettoierait la Libye, "maison par maison"

Le chef de l'Etat libyen, confronté à a une révolte populaire réprimée dans le sang, a affirmé qu'il ne céderait pas le pouvoir, jurant qu'il ne quitterait pas le pays et se disant prêt à y "mourir en martyr".Il a traité les manifestants de "rats et de mercenaires" qui, selon lui, veulent transformer la Libye en Etat islamique.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, le 22 février, prononce un discours fleuve retransmis en direct à la télévision. (AFP PHOTO/LIBYAN TV)

Le chef de l'Etat libyen, confronté à a une révolte populaire réprimée dans le sang, a affirmé qu'il ne céderait pas le pouvoir, jurant qu'il ne quitterait pas le pays et se disant prêt à y "mourir en martyr".

Il a traité les manifestants de "rats et de mercenaires" qui, selon lui, veulent transformer la Libye en Etat islamique.

"Mouammar Kadhafi est le chef de la révolution, je ne suis pas un président qui démissionne (...) C'est mon pays. Mouamamr n'est pas un président qui abandonne son poste. Mouammar est le chef de la révolution jusqu'à la fin des temps", a déclaré le raïs libyen, dans un discours d'une heure vingt retransmis à la télévision d'Etat.

"Rendez vos armes immédiatement, sinon il y aura des boucheries", a-t-il menacé, dans un discours incendiaire prononcé apparemment devant un bâtiment bombardé en 1986 par l'aviation américain.

Le colonel Kadhafi a menacé les "rebelles" d'une riposte "similaire à Tiananmen (en Chine) et Fallouja (en Irak)" et de "purger la Libye maison par maison".

Brandissant le poing, il a exorté ses partisans à descendre dans les rues mercredi pour le soutenir et il a annoncé la formation de nouveaux comités révolutionnaires le même jour. Il a appelé les jeunes libyens "protéger les routes, les ponts, les aéroports".

"Tout le monde doit prendre le contrôle de la rue, le peuple libyen doit prendre le contrôle de la Libye, nous allons leur montrer ce qu'est une révolution populaire", a-t-il ajouté, en lisant un texte dans un discours parfois ponctué de silences et de bégaiements.

d'une main de fer depuis bientôt 42 ans, ce qui fait de lui le plus ancien dirigeant arabe et africain.

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