Les réfugiés d'Irak enfin secourus
Epuisés, affamés mais vivants. Tous ces réfugiés ont eu la peur de leur vie et dans la précipitation, ils se sont jetés sur les chemins pour fuir les djihadistes de l’EIIL. Pas de provisions, ni d’eau. Encore moins d’effets personnels. Car il fallait, au plus vite, s’éloigner de ces djihadistes accusés de toutes les abominations.
Certains témoignent de ces exactions. Ils ont vu des scènes d’horreur, disent-ils.
D’autres reconnaissent s’être laissés gagner par une certaine hystérie, relayée par Facebook et les réseaux sociaux. «Les rumeurs les plus folles couraient» explique Youssef, un commerçant, au journaliste du Figaro.
Du reste, Donatella Rovera, conseillère principale sur la réaction aux crises à Amnesty International, précise dans un tweet qu'il n'y a pas de génocide en cours. Elle parle de nettoyage ethnique dont sont victimes toutes les communautés y compris les Chiites, minoritaires dans cette région d'Irak.
— Donatella Rovera (@DRovera) 11 Août 2014
Les mêmes scènes, et au final les mêmes histoires, se racontent à Silopi. C'est là que se regroupent les Yezidis, ce peuple minoritaire qualifié de sataniste par l’EIIL. Les combattants kurdes les ont escortés à travers les montagnes vers cette ville de Turquie.
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