Cet article date de plus de dix ans.

Naufrage du ferry coréen : mandat d'arrêt contre le capitaine

Il n'y a plus guère d'espoir de retrouver des survivants dans le ferry sud-coréen qui a sombré mercredi. Au total, 268 passagers sont portés disparus. Parmi eux, de nombreux adolescents. Les recherches sont compliquées par les violents courants qui secouent l'épave. L'enquête soulève déjà la colère des familles des victimes. Le capitaine du navire était aux abonnés absents au moment du naufrage.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Yonhap Maxppp)

Le bilan officiel du naufrage, mercredi, d'un ferry à
quelques kilomètres des côtes sud-coréennes est de 28
morts. Mais il pourrait nettement s'alourdir. Deux jours après le drame, 268
passagers sont toujours portés disparus et les recherches pour retrouver des
survivants dans l'épave retournée du navire sont rendues très difficiles par des
courants violents.

►►► A LIRE AUSSI  | Naufrage en Corée : peu d'espoir pour les 300 disparus

L'enquête se poursuit et révèle déjà des fautes graves
du capitaine contre lequel un mandat d'arrêt a été émis, annoncent ce vendredi midi les gardes-côtes. Ce dernier n'était pas sur la passerelle au moment de l'accident mais se trouvait à l'arrière du bateau.
En son absence, c'est un sous-officier qui tenait la
barre du navire
qui a chaviré. Selon les médias locaux, il n'avait qu'une courte expérience de la navigation.

Par ailleurs, le capitaine, qui a fait
partie des premières personnes à évacuer le navire, a donné la
consigne aux passagers de rester assis alors que certains d'entre eux auraient peut-être eu le temps de quitter le ferry avant qu'il ne se retourne complètement.

Plus de 350 jeunes à bord

Sur les 475 personnes qui
étaient à bord, 352 lycéens qui étaient en voyage scolaire, seules 179 ont pu être
secourues saines et sauves. L'adjoint du directeur de l'établissement où étaient scolarisés les
élèves, à Ansan, au sud de Séoul, se serait suicidé après le drame.

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.