New York : "Y aura-t-il aussi des marches pour les policiers ?"
Barack Obama a condamné "inconditionnellement" le meurtre des deux policiers à New York. "Deux hommes courageux ne rentreront pas chez eux ce soir retrouver leurs proches, et pour cela il n'y a aucune justification." Et le président américain a tenu à mettre en garde contre une flambée de violences : "Je demande aux gens de rejeter la violence et les mots qui blessent et de préférer les mots qui guérissent."
Selon les médias américains, le tireur aurait agi suite à la mort d'Eric Garner et Michael Brown, deux Noirs tués par des policiers aux Etats-Unis cette année. Beaucoup de ceux qui réagissent sur les réseaux sociaux espèrent que ces assassinats de policiers susciteront les mêmes mobilisations.
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Sur Twitter, un nouveau hashtag a émergé dans la nuit : #CopsLivesMatter, en réponse à #BlackLivesMatter qui dénonçait les violences raciales que subit la communauté afro-américaine.
This Christmas a blue light will shine in memory of those lost & in support of those left behind #CopsLivesMatter too pic.twitter.com/yeWN0vP76p
— Waterlooville Police (@WloovilleCops) December 21, 2014
#BlueLivesMatter degrades this tragedy. #blacklivesmatter is about institutional violence and lawlessness. Today was act by 1 sick man.
— Shannon Manning (@shannonmanning) December 21, 2014
Les réseaux sociaux ont également mis en cause le maire de la ville, Bill De Blasio, pour n'avoir pas assez défendu les policiers. Certains ont même lancé une pétition pour le faire démissionner.
@BilldeBlasio do you even feel a little guilty for throwing the cops under the bus? #NYPDLivesMatter #AllLivesMatter
— Mary S (@nycmcs) December 21, 2014
Petition for Resignation of New York City mayor Bill DeBlasiohttp://t.co/si30rI9Y7o
— HillbillieNurse (@HillbillieNurse) December 21, 2014
Les membres des forces de l'ordre ont tourné le dos à leur maire lors d'une conférence de presse en signe de protestation. Patrick Lynch, le président du syndicat du NYPD, a mis en cause directement le maire, expliquant samedi soir qu'il y avait "du sang sur beaucoup de mains ce soir et ce sang commence sur les marches de l'hôtel de ville, dans le bureau du maire".
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