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Niger : les forces spéciales françaises sont intervenues à Agadez

"A la demande du président nigérien", les forces spéciales françaises ont délogé les derniers djihadistes retranchés depuis la veille dans le camp militaire, a révélé Jean-Yves Le Drian vendredi midi. Le ministre de la Défense a ajouté que l'assaut a fait au moins deux morts chez les "terroristes".
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (SIPA)

"A l'heure où je vous parle, la situation est stabilisée, en particulier à Agadez où nos forces spéciales sont intervenues en soutien des forces nigériennes à la demande du président Issoufou ", a expliqué vendredi Jean-Yves Le Drian, confirmant donc l'implication française au Niger pour mettre fin à la prise d'otages qui a suivi, jeudi, un attentat-suicide contre un camp m ilitaire à Agadez. Un autre attentat-suicide a eu lieu le même jour contre un site Areva à Arlit. Les deux attaques coordonnées ont fait une vingtaine de morts.

Et le ministre de la Défense de justifier, au passage, la position de la France : "L'objectif était que le Mali devienne un sanctuaire islamiste, ça ne le sera pas. Il faut maintenant éviter qu'il y ait, soit au Nord-Niger, soit dans une partie du Tchad, des risques identiques ". 

"Anéantir" le groupe qui a porté les attaques

Jeudi, François Hollande s'était montré très ferme, déclarant que Paris ferait tout pour "anéantir"  le groupe terroriste qui a revendiqué les attaques. Des attentats finalement renvendiqués vendredi par  les islamistes du Mujao et
"supervisés" par le jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, selon un porte-parole
de son groupe. "Il ne s'agit pas d'intervenir au Niger comme nous l'avons fait au Mali, mais nous aurons la même volonté de coopérer pour lutter contre le terrorisme ", avait-il ajouté François Hollande.

Et vendredi, le chef de l'Etat en a reparlé. Ces attentats au Niger sont, dit-il, "une preuve supplémentaire " de la nécessité de soutenir l'Afrique contre le terrorisme.

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