Nucléaire iranien : un espoir après des discussions non prévues
Les entretiens ont été "susbstantiels ". Dans le jargon diplomatique, ce mot est synonyme d'espoir. Mercredi, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a échangé avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Zarif, pendant près de cinq heures. Le tout, à Genève, où les négociations au sujet du programme nucléaire iranien doivent reprendre dimanche.
Négocier avant la négociation
Avant la grande négociation entre l'Iran et les cinq puissances (les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni), certains pays tentent d'amorcer le dialogue. Après John Kerry mercredi, les ministres des Affaires étrangères Laurent Fabius et Mohammad Zarif échangeront vendredi. Ce dernier affirme que l'Iran est "prêt à faire aboutir toutes les questions mais il faut voir si l'autre partie est également prête" .
Deux échecs au compteur
Téhéran veut en fait continuer à enrichir son uranium, mais les grandes puissances ont peur que le pays s'en serve pour fabriquer une bombe nucléaire, d'où le blocage diplomatique. Les négociations ont échoué à deux reprises. Et cela fait dix ans que la crise dure. Il y a un an, l'Iran avait accepté de limiter son enrichissement d'uranium. Tous ont jusqu'au 1er juillet pour s'accorder sur le programme nucléaire iranien.
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