Otages d'Arlit : retour sur trois années de calvaire
Pierre
Legrand, Thierry Dol, Marc Féret et Daniel Larribe sont enlevés le 16 septembre 2010, dans
le Nord du Niger, à Arlit, sur le site d'extraction d'uranium d'Areva. Ils étaient
sept lors de leur enlèvement, dont une femme, l'épouse de Daniel
Larribe, atteinte d'un cancer à ce moment là.
Trois
otages, François Larribe, un Malgache et un Togolais, sont relâchés en
février 2011. Quatre autres restent détenus au Niger par
la branche maghrébine d'Al Qu'Aïda. Le 21 mars de la même année, Aqmi récalme "au moins 90 millions d'euros " pour leur libération. La France rejette cette demande.
Deux ans et demi sans nouvelles
La
dernière vidéo de Pierre Legrand, Thierry Dol, Marc Féret et Daniel Larribe datait
du 27 juin dernier et les montrait tous les quatre sains et saufs. Mais il y a eu
deux ans et demi sans pratiquement de nouvelles d'eux.
Des messages
de Ben Laden avant sa mort portaient sur ces otages et proféraient des menaces
très précises. D'autres ont suivi au début de la guerre du Mail, les concernant également.
Les otages étaient détenus au Mali
C'est un immense soulagement ce mardi soir dans les familles de Pierre Legrand,
Thierry Dol, Marc Féret et Daniel Larribe. Ils sont libres et dans un état de santé "correct ", indique-t-on au Quai d'Orsay.
Peu d'informations filtrent en revanche sur les conditions de leur libération. Depuis Niamey mardi
soir, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius réagit sur France Info
au micro de Catherine Pottier et Mireille Lemaresquier. Il indique que
les otages "étaient au Niger, puis ils ont été emmenés au Mali ",
précise-t-il. "Ils ont été séparés pendant un moment ", indique-t-il par
ailleurs. Laurent Fabius qui insiste aussi sur le "rôle déterminant
du président du Niger " dans cette libération.
Le 24 octobre, des
sources sécuritaires régionales à Gao, au Mali, avaient fait état de la
présence d'émissaires dans le Sahel pour "accélérer les négociations en
vue de la libération des otages français ". La France avait "formellement démenti " l'envoi de
ces émissaires.
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