Conflit Israël-Hamas : "Chaque heure qui passe, c'est quatre ou six enfants palestiniens assassinés", alerte Amnesty International
L'arrêt des bombardements pendant quelques heures chaque jour au nord de la bande de Gaza, "c'est surtout pour la communauté internationale", "les organisations humanitaires ne seront pas à même de travailler", réagit vendredi 10 novembre sur franceinfo la secrétaire générale d'Amnesty International, Agnès Callamard. L'armée israélienne a accepté jeudi d'observer des pauses de quelques heures chaque jour dans le nord de la bande de Gaza, selon la Maison Blanche, pour permettre aux civils palestiniens de quitter cette zone où les combats avec le Hamas font rage.
"Il faut continuer à faire pression"
Ces pauses ne permettront aux civils que de trouver un "calme très relatif dans le sud de Gaza", où "les bombardements continuent", assure Agnès Callamard.
La secrétaire générale d'Amnesty International réitère la demande d'une "pause humanitaire et d'un cessez-le-feu". Elle demande aussi un "processus politique menée par la communauté internationale". Pour Agnès Callamard, l'appel d'Emmanuel Macron à "œuvrer pour un cessez-le-feu" est "une étape dans la bonne direction" mais il faut "continuer à faire pression". "Chaque heure qui passe, c'est quatre ou six enfants palestiniens assassinés", insiste-t-elle.
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