Après les États-Unis, la guerre à Gaza enflamme désormais le campus de Science Po, à Paris, et dans d'autres villes. Des dizaines d'étudiants ont bloqué l'accès aux sites, et ont accroché des drapeaux palestiniens aux fenêtres. Les forces de l'ordre pourraient à nouveau intervenir.
Des slogans et des drapeaux de la Palestine sont accrochés sur les murs de Science Po, à Paris (Île-de-France). Des militants propalestiniens ont passé la nuit dans le bâtiment historique de l'institut d'études politiques du 7e arrondissement. Vendredi 26 avril, ils sont toujours présents, et bloquent encore l'accès à leur école.
Protestation contre les bombardements
Ceux qui sont à l'intérieur sont ravitaillés grâce à des sacs de courses hissés à bout de bras. Ils protestent contre les bombardements à Gaza, et réclament la rupture des partenariats entre Science Po et les universités israéliennes, sans quoi, ils ne lèveront pas leur blocage, disent-ils, quitte à réviser leurs examens assis sur le trottoir. Mercredi 24 avril, une première manifestation avait été évacuée par la police. Aux États-Unis, sur de nombreux campus, des étudiants protestent nuit et jour contre le soutien du gouvernement américain à l'État d'Israël.
France Télévisions collecte votre adresse e-mail pour vous adresser la newsletter "L’actu à 18h30". À tout moment, vous pouvez vous désinscrire via le lien en bas de ces newsletters. Pour en savoir plus, consultez notre
politique de confidentialité.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.