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Petite revue de presse décalée...

Ce week-end, vous avez envie d’informations vraiment différentes ? Cette petite revue de la presse mondiale, entre le rôle prépondérant de l’Afrique pour le foot mondial, l’effondrement des espèces marines et la nouvelle littérature irlandaise, est faite pour vous… Une revue de presse, «so Géopolis». Typiquement Géopolis.
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le joueur ivoirien Julior Tallo (au centre), à la manœuvre face aux Camerounais Henri Bedimo (à gauche) et Aurélien Chedjou (à droite) lors d'un match entre leurs deux pays, le 28 janvier 2015, pendant la Coupe d'Afrique des nations à Malabo (Guinée équatoriale)  (REUTERS - Amr Abdallah Dalsh)

En ce 17 octobre 2015, jour du quart de finale du XV de France contre les redoutables All Blacks néo-zélandais, Géopolis a décidé de vous parler… football. Et plus exactement de la Fifa, la Fédération internationale de foot engluée dans des scandales de corruption.

«L’avenir du football mondial repose désormais entre les mains de l’Afrique», estime le magazine numérique américain Quartz. «Tant que Sepp Blatter restera à la tête de l’instance dirigeante qui gouverne ce sport, aucune réforme importante ne pourra être engagée. Selon certains, ce sont l’Afrique et l’Asie qui sont responsables du maintien de Blatter. Pour cette raison, la seule possibilité de desserrer l’étau de ce dernier est de soustraire la Fifa à l’Europe, son moteur économique». Et c’est là où l’Afrique pourrait entrer en lice. Et plus particulièrement le Camerounais Issa Hayatou, président par intérim de la Fifa et président de la Confédération africaine de football depuis 1987.

Si le foot, ce «jeu global», selon l’expression de Quartz, traverse en ce moment une sérieuse période de turbulences, c’est également le cas des océans, rapporte le journal français Libération. Alors qu’à un mois et demi de l’ouverture à Paris de la COP 21, toutes les gazettes (ou presque) parlent des risques du réchauffement climatique, voilà qu’une très vaste étude de l’université d’Adélaïde (Australie), la première du genre, rapporte que «la hausse des gaz à effet de serre menace les océans d’une catastrophe sans précédent». En clair, ces émissions menaceraient d’«effondrement» les espèces marines ainsi que la chaîne alimentaire.

Bref, rien de bien réjouissant… Alors pour terminer sur une note un peu plus optimiste, voici quelques conseils de lecture du Guardian britannique qui s’intéresse à la nouvelle littérature irlandaise. Une littérature en plein essor, «dynamique, radicale, souvent féminine». Celle de la période de disette, après la forte croissance du Tigre celtique dans les années 90. Les écrivains de cette nouvelle littérature sont «originaux et audacieux», nous dit le Guardian. Parmi eux, on trouve les noms de Clair Kilroy, Kevin Barry, Sara Baume, Lisa McInerney… A découvrir donc. Et bon week-end !

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