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Plus de 50 millions d'Égyptiens appelés aux urnes pour un scrutin historique

Les Égyptiens votent à partir d'aujourd'hui pour élire un nouveau président. Le scrutin apparaît indécis et pourrait clore une période de transition délicate, quinze mois après la chute du régime d'Hosni Moubarak.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Le scrutin apparaît indécis. Près d'un an et demi après la
destitution d'Hosni Moubarak, les Égyptiens sont appelés à élire un nouveau
président. La participation s'annonce massive d'autant que le Conseil suprême
des forces armées (CSFA), au pouvoir depuis la chute d'Hosni Moubarak, a appelé les électeurs à accomplir leur devoir tout en
mettant en garde contre toute "violation" .

Le Premier ministre Kamal al-Ganzouri a dit espérer que le
scrutin "se déroule" dans le calme tout en réclamant aux candidats
et aux forces politiques de "demander à leurs partisans de respecter la
volonté des autres".
Il a également invité les Égyptiens "à rester
unis"
.

Treize
candidats se présentent à ce scrutin qui apparaît indécis. Les principaux
prétendants sont l'ancien chef de la Ligue arabe Amr Moussa,le dernier Premier
ministre de M. Moubarak Ahmad Chafiq, l'islamiste indépendant Abdel Moneim
Aboul Foutouh, le candidat des Frères musulmans Mohammed Morsi ainsi que le
nationaliste arabe Hamdeen Sabbahi.

Les candidats islamistes font figures de favoris de cette
élection, ce qui inquiète une partie de la population. Ils espèrent pouvoir s'appuyer
sur la majorité écrasante qu'ils possèdent au Parlement depuis les
législatives. Reste qu'ils partent divisés entre le candidat officiel des
Frères musulmans et l'indépendant Aboul Foutouh.

Si aucun candidat n'obtient la majorité absolue lors du
premier tour aujourd'hui et demain, un second tour est prévu les 16 et 17 juin.

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