Nomination de Michel Barnier : Jordan Bardella assure que le RN ne participera pas "au désordre institutionnel et au chaos démocratique"

Pauline Lecouvé, Violaine Jaussent

France Télévisions

Publié le 07/09/2024 08:44 Mis à jour le 08/09/2024 09:23

"Rien ne peut se faire sans le Rassemblement national", a répété samedi soir sur TF1 le président du parti, qui attend du "Premier ministre et du futur gouvernement qu'ils se mettent au travail".

Ce qu'il faut savoir

Ce direct est désormais terminé.

Il jugera le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, "sur pièces". Invité du journal de 20 heures sur TF1, samedi 7 septembre, Jordan Bardella a assuré ne pas vouloir participer "au désordre institutionnel et au chaos démocratique" en renversant d'emblée le futur gouvernement. "Si en revanche, il est le nouveau prête-nom du macronisme (...) alors ce gouvernement tombera", a-t-il ajouté. Le président du Rassemblement, qui dit n'avoir eu "aucune discussion directement" avec Michel Barnier, a répété que "rien ne peut se faire" sans son parti.

Quelque 110 000 manifestants en France, selon le ministère de l'Intérieur. Parmi eux, 26 000 ont défilé à Paris, a précisé la préfecture de police de Paris. Sur X, la présidente du groupe insoumis à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, revendique, elle, "160 000 personnes à Paris" et "300 000 à travers le pays" descendues pour protester "contre le coup de force d'Emmanuel Macron".

Michel Barnier continue ses consultations. Le nouveau Premier ministre recevra ainsi Edouard Philippe, Laurent Marcangeli et Claude Malhuret dès dimance matin. Samedi, il a rencontré l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne puis la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.

Michel Barnier assure qu'il fera une déclaration de politique générale "début octobre". Le nouveau Premier ministre a pris la parole lors d'un point-presse, à l'issue de son premier déplacement officiel à l'hôpital Necker, dans le 15e arrondissement de Paris. Michel Barnier a également déclaré qu'un gouvernement serait nommé "dans les prochains jours".

"Rien ne peut se faire sans le RN", juge Jordan Bardella. Michel Barnier "est un Premier ministre sous surveillance", a déclaré le président du Rassemblement national (RN). Le RN a choisi de lui accorder le "bénéfice du doute". Le fait de ne pas avoir choisi "la censure a priori" ne signifie pas qu'il n'y aura pas de "censure dans les prochains mois", a-t-il prévenu. "Rien ne peut se faire sans nous", a-t-il assuré, exigeant que Michel Barnier prenne en compte "les sujets du Rassemblement national".

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Ce live est terminé pour aujourd'hui. Il reprendra demain dimanche. Voici l'essentiel des actualités développées ce soir par franceinfo :
• #POLITIQUE Tout juste nommé comme Premier ministre, Michel Barnier s'est rendu aujourd'hui à l'hôpital Necker de Paris, tandis que plusieurs manifestations ont rassemblé des milliers de personnes, pour dénoncer "un coup de force". Selon le ministère de l'Intérieur, 110 000 personnes ont participé aux 150 rassemblements organisés dans le pays, dont 26 000 à Paris. La France insoumise revendique 300 000 manifestants. Voici ce qu'il faut retenir de cette journée.
• #PARIS2024 L'équipe de France de cécifoot est entrée dans l'histoire paralympique en décrochant pour la première fois l'or face à l'Argentine au bout des tirs au but (1-1, 3-2 aux t.a.b.) dans une ambiance surchauffée au pied de la tour Eiffel. Une soirée résumée en vidéo.
• #METEO La Drôme et l'Ardèche sont en vigilance orange aux orages, tandis que la Manche a été placée en vigilance orange aux pluie-inondations. Dans ses prévisions pour demain, Météo-France place en plus le Var et les Alpes-Maritimes en vigilance orange aux orages et aux pluies-inondations.
• La Mostra de Venise a offert à l'Espagnol Pedro Almodovar, 74 ans, le Lion d'or, l'un des prix les plus prestigieux de son immense carrière, pour La Chambre d'à côté, film sur le suicide assisté.
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#POLITIQUE Michel Barnier s'est confié au Journal du dimanche. Il est revenu sur l'expression "les gens d'en bas", qu'il a employée lors de sa passation de pouvoir jeudi en fin d'après-midi. "Moi, je viens d’en bas, il n’y a pas d’ambiguïté", a-t-il balayé. L'hebdomadaire rapporte qu'il a évoqué "le militantisme associatif de sa mère, la condition de petit entrepreneur de son père", et répété à trois reprises : "Je suis d’en bas."
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#POLITIQUE Pour ce week-end de rentrée politique, le chef de Reconquête, Eric Zemmour, était à Orange (Vaucluse) à l'occasion de l'université d'été de son parti. Dans son discours, il a déclaré vouloir "libérer les Français de la politique" et "dépolitiser" le pays, jugeant que la politique était "devenue l'ennemie du peuple".
(CLEMENT MAHOUDEAU / AFP)
Eric Zemmour
chef de Reconquête Il y a 0 sec
"Libérer notre peuple de la langue de bois, de la folie des normes et du fisc, libérer notre peuple du gouvernement des juges, de l'endoctrinement woke, libérer notre nation du 'tout est politique', oui, c'est notre rôle, et nous allons y trouver une nouvelle fierté."
franceinfo
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Eric Zemmour a également appelé au renforcement de son réseau "parents vigilants", les invitant à candidater "aux élections des parents d'élèves dès cet automne", pour qu'"à la fin de l'année scolaire nous ayons au moins un parent dans chaque établissement de France". Il en a aussi profité pour critiquer le nouveau Premier ministre.
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#POLITIQUE Le nouveau Premier ministre, "je le jugerai sur pièces, ce qui ne sous-entend pas qu'il n'y aura pas de censure durant son action", a précisé Jordan Bardella, dans une interview accordée à TF1. "Si en revanche, il est le nouveau prête-nom du macronisme et qu'il poursuit la politique qui a été conduite par Emmanuel Macron et qui a été très sévèrement sanctionnée dans les urnes en juillet dernier, alors ce gouvernement tombera", a-t-il menacé.
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"Rien ne peut se faire sans le Rassemblement national", a poursuivi Jordan Bardella, qui attend du "Premier ministre et du futur gouvernement qu'ils se mettent au travail".
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"Il n'y a eu aucune discussion avec monsieur Barnier", a également assuré Jordan Bardella. "Nous n'avons aucune garantie mais des exigences", a-t-il complété.
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#POLITIQUE Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, assure que son parti ne participera pas "au désordre institutionnel et au chaos démocratique".
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Ah...,oui.
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#POLITIQUE Euhhh. Je réitère, combien de manifestants à Saint-Brieuc, Morlaix et autres petites villes ? Si le ministère n'a pas publié de chiffres, peut-être que F3 régions le sait... Pouvez-vous leur téléphoner ?
Violaine Jaussent
franceinfo Il y a 0 sec
Bonjour ! Je suis désolée mais ce n'est pas si simple, ni France 3 Bretagne ni France Bleu Breizh Izel n'ont communiqué de chiffres pour Saint-Brieuc ou Morlaix... Mais sachez qu'à Brest pas moins de 3 000 personnes (2 700 selon la préfecture) ont défilé dans la rue. Pour les autres villes, je viens de faire un point complet et j'en avais fait un à 17h30 déjà !
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franceinfo
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#POLITIQUE Voici un nouveau point sur les mobilisations à 20 heures avec le réseau France Bleu :
• France Bleu Armorique a couvert la manifestation à Rennes (Ille-et-Vilaine), où 5 800 personnes ont défilé selon la police ;
• À Nice à la mi-journée, la manifestation contre le "coup de force Macron" a rassemblé 500 manifestants selon la police, 1 500 à 2 000 selon les organisateurs, rapporte France Bleu Azur ;
• Ils étaient entre 1 500 et 2 000 à Tours, indique France Bleu Touraine, qui a recueilli ce chiffre auprès des syndicats. La préfecture d'Indre-et-Loire a établi à 850 le nombre de manifestants ;
• En Haute-Savoie et en Savoie, des manifestations ont eu lieu à Annecy, Thonon-les-Bains et Chambéry, selon France Bleu Savoie, qui dénombre 1 500 personnes pour toutes ces manifestations : près de 650 personnes à Chambéry, 550 à Annecy et près de 150 à Thonon-les-Bains, d'après les chiffres de la police ;
• France Bleu Saint-Étienne Loire a couvert la manifestation de Saint-Étienne et a comptabilisé 2 000 manifestants qui ont défilé contre la nomination de Michel Barnier à Matignon. La préfecture de la Loire a compté 1 800 personnes dans le cortège ;
• Enfin, dans la Manche, France Bleu Cotentin a compté 700 personnes pour trois manifestations dans le département : 300 personnes à Cherbourg, 250 à Coutances et environ 130 à Saint-Lô.
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le point sur l'actu
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Voici un nouveau point sur l'essentiel de l'actualité à 20 heures :
• #POLITIQUE Tout juste nommé à Matignon, Michel Barnier a essuyé les tirs croisés de la gauche, qui a appelé à manifester dans des dizaines de villes pour dénoncer "un coup de force". Selon le ministère de l'Intérieur, 110 000 personnes ont participé aux 150 rassemblements organisés dans le pays, dont 26 000 à Paris. La France insoumise revendique 300 000 manifestants.
• #POLITIQUE Pendant ce temps, Michel Barnier a effectué son premier déplacement en tant que Premier ministre, au siège du Service d'aide médicale urgente de Paris, logé à l'hôpital Necker, dans le 15e arrondissement de Paris. Il a promis que "la santé publique sera une priorité dans les campagnes et dans les villes".
• #METEO La Drôme et l'Ardèche sont en vigilance orange aux orages, tandis que la Manche a été placée en vigilance orange aux pluies-inondations par Météo-France.
• #PARIS2024 Au pied de la tour Eiffel, l'équipe de France emmenée par le maestro Frédéric Villeroux affronte l'Argentine en finale du cécifoot. Suivez la rencontre avec nous.
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Pierre Moscovici
président de la Cour des comptes Il y a 0 sec
"Le prochain budget sera sans doute le plus délicat de la Ve République."
#POLITIQUE Alors que le Premier ministre doit boucler rapidement le projet de budget de l’État pour 2025, le président de la Cour des comptes appelle, dans une interview au Parisien, l’exécutif à construire "un vrai projet de loi de finances" qui soit "sérieux", quitte à prendre quelques jours de plus.
franceinfo
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"Si le gouvernement est censuré, et qu’on n’a pas de budget du tout, on peut se retrouver en situation de shutdown : les prestations ne seraient plus distribuées, les fonctionnaires plus payés", met également en garde Pierre Moscovici.
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alerte franceinfo
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#POLITIQUE Quelque 110 000 personnes ont manifesté en France pour dénoncer "le coup de force de Macron", dont 26 000 à Paris, annonce le ministère de l'Intérieur.
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