Conflit au Proche-Orient : l'Iran estime s'être vengé et met en garde Israël
L'Iran a appelé dimanche 14 avril Israël à ne pas réagir militairement à son attaque inédite lancée dans la nuit de samedi à dimanche, et présentée par le régime islamique comme une riposte à la frappe ayant détruit son consulat à Damas, le 1er avril. "L'affaire peut être considérée comme close", a annoncé la mission iranienne à l'ONU dans un message posté trois heures après le début de son opération.
Loin d'être un message d'apaisement, cette déclaration de l'Iran précise que "si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l'Iran serait considérablement plus sévère". Hormis les médias officiels iraniens, aucun dirigeant de la République islamique ne s'est personnellement exprimé durant la nuit pour justifier cette première attaque ayant visé directement Israël depuis la révolution de 1979 en Iran.
L'opération a été menée par les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du pouvoir, qui ont lancé une très grand nombre de drones et de missiles (plus de 300 selon l'armée israélienne) en direction de sites militaires sur le territoire israélien. Cette "action militaire de l'Iran" est présentée comme "une réponse à l'agression du régime sioniste contre nos locaux diplomatiques à Damas", a expliqué la mission iranienne à l'ONU. Elle a été "menée sur la base de l'article 51 de la Charte des Nations unies relatif à la légitime défense", justifie la diplomatie du pays.
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