Cet article date de plus d'onze ans.

Au Liban, deux Allemands enlevés, libérés et finalement arrêtés pour trafic de drogue

Ils ont été enlevés par des inconnus armés dans l'est du pays. Ces hommes réclamaient plusieurs milliers d'euros de rançon.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le temple de Bacchus, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, dans la plaine de la Bekaa, au Liban. Deux Allemands ont été enlevés le 1er novembre dans cette région. (YANNICK LE GAL / ONLY WORLD / AFP)

Deux citoyens allemands ont été enlevés dans la plaine de Bekaa (est, le long de la frontière syrienne) vendredi 1er novembre par des inconnus armés qui réclamaient une rançon en échange de leur libération. Ils ont finalement été libérés quelques heures plus tard samedi, mais la police les a ensuite arrêtés pour trafic de drogue.

D'après l'agence officielle libanaise, leurs ravisseurs ont d'abord tenté d'obtenir du liquide auprès d'eux. Voyant leur échec, ils ont alors conduit les deux Allemands "dans un lieu inconnu". "Les ravisseurs ont ensuite adressé un appel téléphonique à un ami (des otages) en exigeant une rançon", toujours selon l'agence. "Un homme libanais a appelé en demandant une rançon de 6 000 euros", a précisé un responsable de la police. On ignore dans quelles conditions ils ont été libérés et à quel type de trafic de drogue ils auraient participé.

Il s'agissait du premier enlèvement de ce genre depuis 2011. Un groupe de sept cyclistes estoniens avait alors été retenu quatre mois. Le ministère des Affaires étrangères français déconseille de se rendre au Liban secoué notamment par le conflit en Syrie. "Il est recommandé de faire preuve, en toutes circonstances, de prudence et d'une vigilance renforcée", peut-on lire dans les "Conseils aux voyageurs" du site du Quai d'Orsay. Il précise encore qu'il est "formellement déconseillé" de se rendre "dans la plaine de la Bekaa, compte tenu des enlèvements ou des séquestrations arbitraires qui continuent d'y avoir lieu, des affrontements armés, (...) et de la sécurisation inégale des lieux, y compris sur les sites de Baalbeck et d'Anjar".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.