En juillet, l'Irak a connu son mois le plus meurtrier depuis 2008
Quelque 921 civils, policiers, et militaires ont été tués, selon des chiffres officiels.
Jamais l'Irak n'avait connu de mois aussi meurtrier depuis avril 2008. Quelque 921 civils, policiers, et militaires ont été tués dans le pays en juillet, selon des chiffres fournis par le gouvernement, mercredi 31 juillet. Il faut ajouter 1 567 blessés, et 68 "terroristes" morts, précisent ces chiffres officiels. Le mois de juillet, durant lequel était célébré le jeûne du ramadan, a connu plusieurs vagues d'attentats à la voiture piégée, surtout contre des quartiers à majorité chiite.
Une soixantaine de véhicules piégés ont ainsi explosé à Bagdad, selon une source diplomatique, contre 23 au mois de juin. Dans la seule soirée du 20, dix voitures piégées ont fait au moins 60 morts et quelque 190 blessés. Le nombre de tués dans des attentats a d'abord baissé à partir de 2008, au sortir d'une guerre civile entre sunnites et chiites. Mais le bilan a recommencé à s'alourdir à partir du printemps 2013, quand la rancœur de la minorité sunnite – au pouvoir sous Saddam Hussein – a débordé face aux gouvernements contrôlés par les chiites.
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