Guerre au Proche-Orient : la crainte d'une "guerre totale"

Des bombardements de très grande ampleur. Lundi 23 septembre a été la journée la plus meurtrière depuis 35 ans au Liban. Avec la crainte d'une déstabilisation complète du Proche-Orient, des dizaines de milliers de personnes ont été forcées de quitter leur maison lundi et cette nuit. Des Franco-Libanais sont très inquiets ce mardi matin.

"Au bord d'une guerre totale"

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a alerté contre le risque d’escalade rapide. "Nous sommes au bord d'une guerre totale", a-t-il déclaré lors d’un point presse. Après les nouvelles frappes israéliennes menées cette nuit, le président iranien a menacé l'État hébreu mardi matin. Ces frappes sont une riposte à celles du Hezbollah, intervenues après, entre autres, les attaques des bipeurs. Israël a répliqué en frappant les positions de l’organisation chiite dans le sud du Liban. La tension, extrême, incite les hôpitaux du nord du pays à déménager les malades en sous-sol, et les écoles sont fermées.