Guerre au Proche-Orient : des frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens font 71 morts en Syrie, selon une ONG

La frappe a visé une réunion de commandants de groupes pro-iraniens sur la ville de Palmyre, dans le centre de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La ville de Palmyre a été visée par une frappe israélienne, jeudi 21 novembre 2024, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. (GOOGLE MAPS / FRANCEINFO)

Au moins 71 personnes ont été tuées mercredi 21 novembre dans des frappes israéliennes visant des groupes pro-iraniens dans la ville millénaire de Palmyre, dans le centre de la Syrie, selon le dernier bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). L'une des frappes a visé une réunion de commandants de groupes pro-iraniens avec des responsables du mouvement irakien d'Al-Noujaba et du Hezbollah libanais, selon l'ONG basée au Royaume-Uni.

L'OSDH a indiqué que de 45 Syriens, membres de groupes pro-iraniens, et 26 étrangers, pour la plupart des Irakiens d'Al-Noujaba mais également quatre membres du Hezbollah, avaient été tués. Trois frappes ont visé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines, dont un dépôt d'armes proche de la zone industrielle, selon l'OSDH, mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Les temples gréco-romains épargnés

Ces frappes "sont les plus meurtrières sur les groupes pro-iraniens en Syrie depuis le début de la guerre" dans ce pays en 2011, a déclaré à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également en territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas. 

La ville de Palmyre dans le désert syrien, classée au patrimoine mondial de l'Unesco et qui abrite des temples gréco-romains millénaires, avait été contrôlée par les jihadistes du groupe Etat islamique, au plus fort du conflit civil syrien. Le directeur général des Antiquités et des Musées en Syrie, Nazir Awad, a confirmé à l'AFP que les temples gréco-romains de la ville "n'ont pas subi de dommages directs lors des frappes sur la zone résidentielle voisine".

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