Guerre au Proche Orient : des frappes israéliennes dans l'est et le sud du Liban font plus d'une cinquantaine de morts

Nouvelle journée meurtrière sur le front de la guerre en Israël et le Hezbollah. Le ministère de la Santé libanais a annoncé, jeudi 21 novembre, que des frappes de l'armée israélienne avaient fait plus d'une cinquantaine de morts dans le pays. Dans le sud, 12 personnes ont été tuées par des raids. Dans des communiqués séparés, le ministère de la Santé fait état de "sept morts et 24 blessés [dans des] frappes de l'ennemi israélien" sur la région de Nabatiyeh (sud du pays) et "cinq morts et 26 blessés" dans d'autres endroits du Sud-Liban.

Le ministère a par ailleurs annoncé jeudi soir que 40 personnes avaient été tuées par des frappes israéliennes sur la vallée de la Bekaa, dans l'est du pays, après avoir fourni un premier bilan de 22 morts. "Les frappes de l'ennemi israélien qui ont visé la région de Baalbek (ont fait) 40 morts et 52 blessés", a-t-il précisé dans un communiqué, faisant état de victimes en dix endroits différents.

Plus d'un an d'affrontements

L'armée israélienne dit avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah. Ces raids ont été précédés par des appels à évacuer certains quartiers.

Les frappes, qui s'étaient arrêtées mardi, ont repris au lendemain du départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente d'arracher un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Après Beyrouth, il devait rencontrer jeudi Benyamin Nétanyahou.

Le Hezbollah a pour sa part annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise. C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements. La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d'Israël, où les secours ont annoncé qu'un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.