Guerre au Proche-Orient : Yaël Braun-Pivet affirme qu'elle a déposé "une trentaine de plaintes pour des faits antisémites" depuis l'été 2022

La présidente de l'Assemblée nationale rappelle, dans une interview avec Gérard Larcher au "Parisien", qu'elle a une protection policière depuis le 7-Octobre.
Article rédigé par franceinfo
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La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, lors d'une conférence de presse, à Paris, le 2 octobre 2024. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

A la fin de son premier mandat de députée, elle affirmait à franceinfo qu'il fallait "porter plainte systématiquement" contre des propos et des actes antisémites. Deux ans et demi plus tard, devenue présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet a évoqué le nombre de plaintes qu'elle a déposées depuis son accession au perchoir, en juin 2022. "Même si je ne compte plus, je crois que j’en suis à une trentaine de plaintes pour des faits antisémites en tant que présidente de l’Assemblée nationale, depuis le début de mon mandat", déclare l'élue des Yvelines, samedi 5 octobre, dans une interview conjointe au Parisien avec le président du Sénat, Gérard Larcher.

A l'occasion du premier anniversaire des attaques massives du Hamas en Israël, la présidente de l'Assemblée nationale revient sur l'impact de ces événements ont bouleversé son quotidien et celui de sa famille. "Avant le 7-Octobre, je n’avais pas de protection policière devant mon domicile. Je ne l’avais pas souhaité parce que je pensais que je n’en avais pas besoin. Depuis les événements du 7-Octobre, j’en ai une", assure-t-elle, tandis que des rassemblements pro-Gaza ont été organisés un peu partout en France et en Europe samedi.

Dans leur interview, les deux dirigeants du Parlement dénoncent le comportement de Jean-Luc Mélenchon et plus globalement de La France insoumise en matière de lutte contre l'antisémitisme. "On a assisté à une convergence des mouvements islamistes radicaux, dont les Frères musulmans, et d’une extrême gauche qui a retrouvé par là un combat idéologique et qui a fait un calcul électoraliste", avance Gérard Larcher, alors que la gauche radicale se défend de complaisance avec l'antisémitisme.

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