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Irak : deux généraux de l'armée tués dans un attentat revendiqué par l'Etat islamique

Le commandant adjoint des opérations dans la province d'Anbar et celui qui commandait la 10e division ont été tués, de même que trois autres personnes, selon un porte-parole de l'armée. 

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Publié Mis à jour
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Des bâtiments sont détruits dans l'est de Ramadi (Irak), le 15 août 2015. (UNCREDITED / AP / SIPA)

Deux hauts gradés de l'armée irakienne ont péri, jeudi 27 août, dans un attentat à la voiture piégée au nord de Ramadi (Irak), chef-lieu de la province d'Anbar où les troupes gouvernementales affrontent les jihadistes de l'Etat islamique. Le général Abdel Rahman Abou Raghif, commandant adjoint des opérations dans la province d'Anbar, et Safine Abdel Madjid, qui commandait la 10e division, ont été tués, de même que trois autres personnes, dans cet attentat, selon un porte-parole de l'armée. 

Les troupes gouvernementales veulent reprendre Ramadi

L'attaque a été revendiquée par les combattants de l'Etat islamique dans un communiqué publié sur internet. Elle a fait aussi au moins dix blessés. Par ailleurs, trois personnes ont été tuées dans l'explosion d'une voiture piégée pilotée par un kamikaze, qui a visé un poste de contrôle de la police à Badjoua, à 15 km au nord-ouest de Kirkouk.

L'armée et la police irakiennes, appuyées par des miliciens chiites, des combattants de tribus sunnites et par l'aviation de la coalition internationale, s'emploient à reprendre aux jihadistes la ville de Ramadi. Cette cité, située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad, reste néanmoins aux mains de l'Etat islamique.

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