Replay Elisabeth Borne, Mathilde Panot, Marine Le Pen... Revivez les débats à l'Assemblée nationale sur la guerre entre Israël et le Hamas

Article rédigé par Robin Prudent, Thibaud Le Meneec
France Télévisions
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Assemblee nationale
Les députés de tous les groupes et plusieurs membres du gouvernement sont intervenues dans l'hémicycle ce lundi.

Ce qu'il faut savoir

Les prises de parole se sont succédé à l'Assemblée nationale. "Ceux qui refusent de qualifier le Hamas de groupe terroriste se fourvoient. C'est une évidence, le Hamas est un groupe terroriste", a estimé la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna. "Madame la députée Panot, on aimerait vous entendre prononcer les mots qu'il faut", a ajouté la patronne du Quai d'Orsay. Peu de temps avant, la cheffe de file de La France insoumise avait dénoncé "une vision du monde profondément raciste qui légitime le massacre" des Palestiniens.

Le gouvernement étaye sa position"Tous les Palestiniens ne sont pas le Hamas", a de son côté martelé Elisabeth Borne, appelant à une "trêve humanitaire qui permette un accès sûr et immédiat" aux produits de nécessité à Gaza. Elle a par ailleurs estimé que "minimiser, justifier voire absoudre le terrorisme, c'est accepter qu'il frappe à nouveau demain, en Israël, en France ou partout ailleurs".

Polémique entre Yaël Braun-Pivet et Jean-Luc Mélenchon. Le débat s'est déroulé au lendemain d'un déplacement en Israël de la présidente de l'Assemblée nationale, au cours duquel elle a affirmé que rien ne devait "empêcher" le pays "de se défendre". Sur le réseau social X, Jean-Luc Mélenchon a accusé Yaël Braun-Pivet de "camper à Tel-Aviv pour encourager le massacre" à Gaza. Une attaque condamnée par de nombreux élus, de la majorité, de LR, du RN et jusqu'au PS. 

Le chef de l'Etat se rend mardi en Israël. Emmanuel Macron doit rencontrer le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Sur France 2, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, n'a pas exclu qu'Emmanuel Macron rencontre d'autres dirigeants de la région, mais a renvoyé vers l'Elysée "qui sera amené à communiquer".