Guerre entre Israël et le Hamas : la France se dit "inquiète du très lourd bilan pour les populations civiles" après les frappes du camp de Jabaliya

Article rédigé par Juliette Campion, Lucie Beaugé
France Télévisions
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Image satellite montrant un aperçu du camp de réfugiés de Jabaliya, le 1er novembre 2023, après une première frappe israélienne. (HANDOUT / SATELLITE IMAGE 2023 MAXAR TECH / AFP)
Le Quai d'Orsay réitère par ailleurs mercredi soir "son appel à une trêve humanitaire immédiate" dans la bande de Gaza.

Ce qu'il faut savoir

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La France est "profondément inquiète du très lourd bilan pour les populations civiles palestiniennes des frappes israéliennes contre le camp de Jabaliya", selon un communiqué publié mercredi 1er novembre par le ministère des Affaires étrangères. Le Quai d'Orsay réitère par ailleurs "son appel à une trêve humanitaire immédiate" dans la bande de Gaza. Plus tôt dans la journée, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "atterré" par ces bombardements israéliens à Jabaliya. Suivez notre direct.

Deux bombardements israéliens en deux jours sur un camp de réfugiés. Au lendemain du bombardement israélien sur le camp de réfugiés de Jabaliya qui a fait plus de 50 morts mardi, selon le Hamas, les secouristes palestiniens ont affirmé qu'Israël avait de nouveau bombardé ce camp de réfugiés dans le nord de la bande de Gaza, mercredi. Le ministère de la Santé du Hamas a estimé que ces nouvelles frappes avaient tué "des dizaines" de personnes.

Le Hamas affirme que sept otages ont été tués dans le bombardement du camp de Jabaliya. La branche militaire du mouvement islamiste a déclaré mercredi sept otages, dont trois "détenteurs de passeports étrangers", figurent parmi les victimes du premier bombardement de ce camp de réfugiés. Aucune autre source ne permet de confirmer ce bilan. 

Washington juge "déstabilisatrices" les violences des colons israéliens envers les Palestiniens en Cisjordanie. Les Etats-Unis ont dénoncé mercredi les violences commises par des colons israéliens à l'encontre des Palestiniens en Cisjordanie occupée, disant qu'elles étaient "incroyablement déstabilisatrices", et exhorté Israël à les endiguer. Ces attaques sont "contre-productives pour la sécurité à long terme d'Israël, en plus d'être, bien sûr, extrêmement préjudiciables aux Palestiniens vivant en Cisjordanie", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, à la presse.

Médecins Sans Frontières a quitté la Bande de Gaza. Le personnel humanitaire de Médecins Sans Frontières (MSF) a pu quitter la Bande de Gaza, a annoncé mercredi l'ONG. "Tous les membres du personnel international de Médecins Sans Frontières, qui n'avaient pas pu quitter Gaza depuis le 7 octobre, ont rejoint l’Egypte via le poste-frontière de Rafah", peut-on lire dans un communiqué. Il s'agit de 22 personnes "qui faisaient partie d’un groupe plus large de détenteurs de passeports étrangers et de travailleurs humanitaires internationaux", précise le document. Une nouvelle équipe de MSF "est prête à entrer à Gaza dès que la situation le permettra", assure l'ONG.

Cinq Français ont été évacués de Gaza. Le ministère des Affaires étrangères français a annoncé que cinq ressortissants français figuraient parmi les dizaines d'étrangers et de binationaux qui ont quitté la bande de Gaza vers l'Egypte, mercredi, par le terminal frontalier de Rafah. Les autorités égyptiennes avaient annoncé l'ouverture exceptionnelle de ce point de passage pour permettre l'évacuation d'environ 545 binationaux et étrangers et près de 90 personnes nécessitant des soins chirurgicaux.

Le bilan s'alourdit pour l'armée israélienne. Cette dernière a affirmé, mercredi, que 15 de ses soldats avaient été tués depuis la veille dans la bande de Gaza, où elle multiplie les opérations terrestres dans sa guerre face au Hamas. Mardi, l'armée avait fait état de deux premiers morts dans le cadre de son offensive terrestre.