Guerre entre Israël et le Hamas : "Près de 200 000 personnes" ont quitté le nord de la bande de Gaza pour le sud en trois jours, affirme l'armée israélienne
Ce qu'il faut savoir
L'armée israélienne a affirmé, samedi 11 novembre, que "près de 200 000 personnes" ont quitté le nord de la bande de Gaza, où les combats contre le Hamas se sont intensifiés pour se rendre dans le sud au cours des trois derniers jours. Israël a accepté de faire des "pauses" humanitaires quotidiennes pour permettre aux civils de fuir vers le sud du territoire, davantage épargné. Ce direct est maintenant terminé.
Fin de réunion à Riyad. Les dirigeants de pays arabes et musulmans ont rejeté samedi l'argument israélien de "légitime défense" dans la bande de Gaza et exigé l'arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes dans ce territoire dans une déclaration finale d'un sommet qui s'est tenu dans la capitale saoudienne. Les dirigeants ont également demandé au Conseil de sécurité des Nations unies d'adopter "une résolution décisive et contraignante" pour mettre fin à "l'agression" israélienne dans la bande de Gaza.
Immense manifestation à Londres en soutien à la Palestine. Environ 300 000 personnes ont participé, à Londres, à la manifestation propalestinienne pour réclamer un cessez-le-feu à Gaza, a déclaré un porte-parole de la police londonienne, mobilisée en force pour éviter tout débordement alors que des contre-manifestants sont également présents en nombre. Il s'agit "de la plus importante marche" organisée dans la capitale britannique depuis l'attaque sanglante du 7 octobre menée par le Hamas contre Israël, et la riposte massive engagée par l'armée israélienne, a précisé la Metropolitan Police.
Une manifestation à Paris. Dans la capitale, plusieurs milliers de manifestants se sont réunis depuis 15 heures, au départ de la place de la République en direction de la place de la Nation. Les organisateurs ont appelé à "un cessez-le-feu immédiat" dans le conflit. Plus tôt dans la journée, plusieurs centaines de personnes, plus de 2 500 selon la CGT, 1 200 selon la préfecture, ont manifesté dans le calme à Toulouse en faveur de "la paix".
Deux bébés prématurés morts dans le plus grand hôpital de Gaza assiégé. L'ONG israélienne Physicians for Human Rights-Israel rapporte que "deux bébés prématurés sont morts" après l'arrêt forcé des soins intensifs néonataux faute d'électricité à l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza. Il y a aussi "un vrai risque pour la vie des 37 autres bébés prématurés" de ce service, avertit l'ONG, alors que d'intenses combats opposent troupes israéliennes et combattants du Hamas et du Jihad islamique à proximité de cet établissement.
Une première frappe israélienne en profondeur au Liban. Un raid israélien a visé samedi un véhicule dans le sud du Liban, à quelque 45 km au nord de la frontière commune. L'agence officielle ANI, qui n'a pas fait état de victimes, a précisé qu'"un drone ennemi a visé une camionnette qui se trouvait dans un verger de la région de Zahrani", sur la côte libanaise. C'est la première fois qu'un objectif est visé par un raid israélien aussi loin de la frontière.
Emmanuel Macron réclame un cessez-le-feu. Le président français a "exhort[é] Israël à cesser" les bombardements tuant des civils à Gaza, dans un entretien accordé à la BBC. "Ces bébés, ces femmes, ces personnes âgées sont bombardés et tués." Il n'y a "aucune justification" et "aucune légitimité à cela", a-t-il estimé.