Guerre entre Israël et le Hamas : l'armée israélienne affirme que le mouvement islamiste "a perdu le contrôle à Gaza"

Article rédigé par Eloïse Bartoli, Juliette Campion
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, lors d'une déclaration aux médias à Tel-Aviv, en Israël, le 16 octobre 2023. (JACQUELYN MARTIN / AFP)
Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a affirmé que les combattants du Hamas "fuient vers le sud".

Ce qu'il faut savoir

Le Hamas "a perdu le contrôle à Gaza" et ses combattants "fuient vers le sud", a affirmé, lundi 13 novembre, le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, après plus de cinq semaines de guerre avec le mouvement islamiste palestinien. Des civils "pillent les bases du Hamas. Ils ne croient plus au gouvernement [du Hamas]" au pouvoir dans le petit territoire palestinien, pilonné sans relâche par Israël et plongé dans une situation humanitaire catastrophique, a également assuré le ministre dans un message vidéo diffusé par plusieurs chaînes de télévision. 

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Joe Biden appelle à des "actions moins intrusives". Le président américain a demandé à Israël de protéger le principal hôpital de Gaza, près duquel se déroulent des combats entre l'armée israélienne et des combattants du Hamas. "J'espère et je m'attends à des actions moins intrusives à propos de l'hôpital", a déclaré Joe Biden à la Maison Blanche, questionné par des journalistes pour savoir s'il en avait parlé avec les dirigeants israéliens. "L'hôpital doit être protégé", a-t-il ajouté.

Fin prochaine d'opérations humanitaires à Gaza, faute de carburant. Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à Gaza a prévenu que les "opérations humanitaires cesseront sous 48 heures, aucun carburant n'étant autorisé à entrer à Gaza". Le territoire palestinien, où plus de 1,5 des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés selon l'ONU, est soumis à un siège total imposé par Israël depuis le 9 octobre, privant la population d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments.

Un hommage rendu "prochainement" aux victimes françaises. Emmanuel Macron présidera une "cérémonie d'hommage national" aux Français morts lors de l'attaque du Hamas contre Israël dès que "leur nombre et leur identité seront établis avec certitude", a affirmé le chef de l'Etat dans une réponse adressée lundi à Eric Ciotti, le président du parti Les Républicains. Le dernier bilan des victimes françaises s'élève à 40 morts et huit disparus, dont des otages.

Les hôpitaux gazaouis "hors service". La situation est compliquée autour des établissements de santé, principalement dans la ville de Gaza, au cœur des combats entre l'armée israélienne et le Hamas. Selon les autorités, "tous les hôpitaux" du nord de la bande de Gaza sont désormais "hors service". L'armée israélienne soupçonne les hôpitaux d'abriter des infrastructures stratégiques du Hamas, comme des tunnels.

Un convoi médical d'évacuation a dû faire demi-tour alors qu'il se rendait à l'hôpital al-Quds, selon le Croissant-Rouge palestinien. L'organisation invoque des "bombardements constants" et une "situation dangereuse aux alentours de l'établissement", situé dans la ville de Tal Al-Hawa. Elle ajoute que l'équipe médicale, ainsi que les patients et leurs proches, sont toujours encerclés dans l'hôpital, privés de nourriture, d'eau et d'électricité.