Guerre au Proche-Orient : le Hamas dit que les otages reviendront en Israël "dans des cercueils" si le pays poursuit sa pression militaire

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Les six otages retrouvés morts à Gaza pourraient ne pas être les derniers, avertit le Hamas. "L'acharnement de [Benyamin] Nétanyahou à libérer les prisonniers par la pression militaire au lieu de conclure un accord signifie qu'ils retourneront dans leurs familles dans des cercueils", a déclaré un porte-parole de la branche armée du mouvement palestinien. Il a ajouté que de "nouvelles instructions avaient été données" aux gardes des otages si des soldats israéliens s'approchaient de leur lieu de détention. Suivez notre direct.

Benyamin Nétanyahou demande "pardon" pour ne pas avoir pu sauver les otages retrouvés morts à Gaza. Le Premier ministre israélien a ajouté que le mouvement islamiste palestinien Hamas "paiera[it] un prix très fort" et a réaffirmé sa volonté de maintenir le contrôle d'un corridor à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte : "La réalisation des objectifs de la guerre passe par le couloir de Philadelphie."

Pour Joe Biden, Benyamin Nétanyahou n'en fait pas assez pour parvenir à un accord sur la libération des otages. A une question de la presse qui lui demandait si Benyamin Nétanyahou en "faisait assez" pour obtenir un accord sur la libération des otages détenus par le Hamas, Joe Biden a répondu simplement, mais clairement : "non". S'exprimant juste avant de rencontrer les négociateurs américains travaillant à leur libération, le président américain a néanmoins assuré que les négociateurs étaient "très proches" de pouvoir annoncer un accord dans la semaine. 

Une "grève générale" écourtée. Les Israéliens sont appelés à débrayer à l'appel de la puissante centrale syndicale Histadrout, afin de contraindre le gouvernement à conclure un accord pour libérer les otages retenus à Gaza. Le président de la Histadrout, Arnon Bar-David, a déclaré lundi que la grève se poursuivrait jusqu'à 18 heures, soit 12 heures plus tôt que ce qui était initialement prévu. Peu après cette déclaration, un tribunal de Tel-Aviv a annoncé que la grève prendrait fin à 14h30, écrit Haaretz. 

Des perturbations et manifestations dans plusieurs villes. Depuis lundi matin, 6 heures, plusieurs grandes villes, comme Tel-Aviv et Haïfa, ont annoncé la fermeture de leurs services municipaux pour la journée. Des perturbations ont également été enregistrées à l'aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv, où les départs ont repris partiellement après deux heures d'interruption totale. Dans les localités participant au mouvement, les transports publics, gérés par des entreprises privées, fonctionnaient au moins partiellement, tandis que le débrayage est inégalement suivi dans les services gouvernementaux.

Des dizaines de milliers d'Israéliens manifestent. Ils se sont réunis dès dimanche dans plusieurs villes du pays pour réclamer un accord sur la libération des otages. A Tel-Aviv, des protestataires ont bloqué une autoroute. Le quotidien israélien Haaretz fait état de plusieurs arrestations, après que la police a dispersé des centaines de manifestants.