Guerre à Gaza : la principale centrale syndicale israélienne décrète une "grève générale" lundi pour demander la libération des otages

"Nous devons faire cesser cet abandon des otages", a réclamé le patron de la Histadrout, Arnon Bar-David.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une manifestation pour demander la libération des otages retenus par le Hamas, à Jérusalem, le 1er septembre 2024. (AHMAD GHARABLI / AFP)

La puissante centrale syndicale israélienne, la Histadrout, a annoncé dimanche 1er septembre qu'elle décrétait une "grève générale" pour lundi. Son objectif est de forcer le gouvernement de Benyamin Nétanyahou à parvenir à un accord pour la libération de la centaine d'otages toujours retenus par le Hamas à Gaza.

"Nous devons faire cesser cet abandon des otages (...) Demain à 6 heures (5 heures à Paris), toute l'économie israélienne sera en grève générale", a lancé dimanche lors d'une conférence de presse le chef de la Histadrout, Arnon Bar-David. "A 8 heures, l'aéroport sera fermé, les décollages et les atterrissages cesseront", ajoute un communiqué de la Histadrout.

L'annonce dimanche par l'armée israélienne de la découverte des corps de six nouveaux otages morts dans un tunnel de la bande de Gaza a provoqué stupeur et colère en Israël. Aucun de ces otages n'avait jusqu'ici été déclaré mort. L'attaque sans précédent menée par le Hamas en Israël le 7 octobre a entraîné côté israélien la mort de 1 205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles.

Un accord est "le plus important", selon la Histadrout

"Cela fait onze mois que (les) otages sont négligés", martèle le collectif. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a également appelé la Histadrout, les municipalités et les employeurs à la "grève générale" sur sa page Facebook. "Ils étaient en vie", le Premier ministre israélien Benyamin "Nétanyahou et son cabinet de la mort ont décidé de ne pas les sauver. Il reste des otages vivants, on peut encore obtenir un accord", a ajouté Yaïr Lapid.

"Il faut que nous parvenions à un accord, c'est le plus important", a abondé Arnon Bar-David, déplorant que la situation "ne progresse pas à cause de considérations politiques. Et cela est inacceptable." Les perturbations ont commencé en Israël : la chaîne de cinémas Lev a annoncé dimanche fermer ses salles en "soutien" aux familles des otages. Plusieurs chaînes de restaurants ont aussi annoncé fermer leurs portes dimanche soir.

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