Guerre au Proche-Orient : au Liban, une frappe israélienne sur Beyrouth fait au moins douze morts et 66 blessés

L'armée israélienne a affirmé avoir tué "une dizaine de commandants du Hezbollah", dont Ibrahim Aqil, le chef de l'unité paramilitaire d'élite du mouvement islamiste.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des secouristes interviennent dans un bâtiment touché par une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth (Liban), le 20 septembre 2024. (ANWAR AMRO / AFP)

Une frappe d'Israël sur la banlieue sud de Beyrouth, la capitale du Liban, a fait au moins douze morts et 66 blessés vendredi 20 septembre, selon le ministère de la Santé libanais. L'armée israélienne a assuré de son côté avoir tué "une dizaine de commandants du Hezbollah", dont le chef de l'unité paramilitaire d'élite du mouvement islamiste, Ibrahim Aqil. L'homme était recherché par les Etats-Unis pour son rôle dans les attentats contre l'ambassade des Etats-Unis à Beyrouth en avril 1983, qui a tué 63 personnes, et contre les Marines américains en octobre 1983, qui avait tué 241 militaires.

Après les explosions de bipeurs et talkies-walkies utilisés par des membres du Hezbollah, les échanges de tirs se sont intensifiés entre l'armée israélienne, qui a mené des dizaines de frappes dans le sud du Liban, et le mouvement islamiste. Tsahal a annoncé vendredi qu'environ 140 roquettes avaient été tirées du Liban vers Israël à la mi-journée. Le Hezbollah a revendiqué des tirs de roquettes sur plusieurs sites militaires israéliens, dont une base des renseignements. 

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait assuré jeudi qu'Israël allait recevoir "un terrible châtiment" après les explosions d'appareils de transmission. Israël n'a pas commenté cette attaque, survenue dans des bastions du mouvement islamiste en banlieue sud de Beyrouth, ainsi que dans le sud et l'est du Liban, qui a fait en deux jours 37 morts et 2 931 blessés.

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