Guerre entre Israël et le Hamas : le média Al Jazeera condamne l'"assassinat" de deux de ses journalistes dans une frappe israélienne à Gaza

"Cette attaque (...) s'inscrit dans le cadre d'une campagne de ciblage systématique visant les journalistes de la chaîne et leurs familles depuis octobre 2023", a dénoncé la chaîne dans un communiqué publié mercredi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les journalistes se rassemblent pour commémorer la mort de deux reporters d'Al Jazeera, devant l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa (Gaza), le 31 juillet 2024. (ASHRAF AMRA / ANADOLU / AFP)

Al Jazeera a condamné la mort de deux de ses journalistes, tués mercredi 31 juillet lors d'une frappe israélienne sur la bande de Gaza, dénonçant dans un communiqué un "assassinat de sang-froid". La chaîne du Qatar a affirmé que son correspondant pour Al Jazeera en arabe, Ismaïl al-Ghoul, et le cameraman Rami al-Refee avaient été "pris pour cible par les forces d'occupation israéliennes" lors de leur couverture de la situation dans le camp de réfugiés d'al-Chati dans la ville de Gaza.

"Cette attaque contre les journalistes d'Al Jazeera s'inscrit dans le cadre d'une campagne de ciblage systématique visant les journalistes de la chaîne et leurs familles depuis octobre 2023", a ajouté Al Jazeera. Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza le 7 octobre, Al Jazeera assure une couverture en continu sur le terrain des effets de l'offensive israélienne sur le territoire palestinien. Son bureau à Gaza a déjà été bombardé et deux autres de ses correspondants tués.

La mort d'al-Ghoul et al-Refee souligne "le besoin urgent d'une action en justice immédiate contre les forces d'occupation", selon la chaîne. Al Jazeera a aussi assuré qu'elle allait "entreprendre toutes les actions en justice possibles pour poursuivre les auteurs de ces crimes" et a exprimé sa "solidarité sans faille avec tous les journalistes de Gaza". Le Hamas a dénoncé un "crime odieux", arguant dans un communiqué que la frappe de mercredi visait à "terroriser et faire taire" les journalistes palestiniens, qui informent sur "le génocide en cours contre notre peuple dans la bande de Gaza depuis près de dix mois".

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