Guerre entre Israël et le Hamas : après la mort d’un otage, Gérard Unger, vice-président du Crif, se dit "marqué par la tristesse et la peine"

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Guerre entre Israël et le Hamas : après la mort d’un otage, Gérard Unger, vice-président du Crif, se dit "marqué par la tristesse et la peine"
Guerre entre Israël et le Hamas : après la mort d’un otage, Gérard Unger, vice-président du Crif, se dit "marqué par la tristesse et la peine" Guerre entre Israël et le Hamas : après la mort d’un otage, Gérard Unger, vice-président du Crif, se dit "marqué par la tristesse et la peine" (franceinfo)
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Le décès de l’otage franco-israélien Eliya Toledano, annoncé vendredi 15 décembre par l’armée israélienne, a provoqué une forte émotion. Gérard Unger, vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), explique dans le 12/13 info comment l’organisation vient en aide aux familles des otages du Hamas.

Après l’annonce du décès d’Eliya Toledano, otage franco-israélien de 28 ans, par l'armée israélienne vendredi 15 décembre, Gérard Unger, vice-président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), décrit dans le 12/13 info "un état d’esprit marqué par la tristesse et la peine." Selon lui, "la peine est d’autant plus grande que son frère était à Paris lorsqu’il a appris la nouvelle." Celui-ci avait rencontré la maire de Paris, Anne Hidalgo, et devait aussi échanger avec la Première ministre et la ministre des Affaires étrangères. "Je n’ai pas personnellement de contact avec lui. J’imagine dans quel état de tristesse il doit être aujourd’hui", précise Gérard Unger. 

Le sort des trois otages français restant incertain

Trois otages français sont encore entre les mains du Hamas, et leur sort est incertain. "On n’a pas d’information particulière. On ne peut en avoir que si des otages étaient libérés ou si, malheureusement, d’autres mauvaises nouvelles nous alertaient", explique Gérard Unger. Le Crif, qui a organisé un voyage à Tel-Aviv (Israël) avec des familles d’otages et des parlementaires, est aussi aux côtés des proches des otages en France. "Quand des familles d’otages viennent à Paris, nous leur organisons les visites politiques dont elles ont besoin. Nous ne pouvons venir là qu’en appui face à une situation tragique", décrit le vice-président du Crif. Quant à l’espoir d’une nouvelle trêve, Gérard Unger dit "[ne pas savoir] quoi espérer. (…) Nous ne pouvons rien faire, c’est aux autorités militaires et politiques israéliennes d’agir." 

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