Guerre entre Israël et le Hamas : la crainte d'une famine dans la bande de Gaza
Dans la bande de Gaza, un camion d’aides est littéralement englouti par la foule. C’est une cargaison de farine. La nourriture est volée, arrachée par désespoir. Les enfants en ramassent les dernières miettes. Le 19 février, des coups de feu ont été entendus près de camions d'aides et les Nations unies ont suspendu tous leurs convois vers le nord, laissant 200 à 300 000 personnes sans aucun recours. En six semaines, cinq convois des Nations unies seulement ont atteint le Nord.
"Personnels attaqués", "camions pillés"
Au sud de Gaza, la situation humanitaire est plus acceptable, mais elle se tend. Des centaines de camions de l’ONU ont été coincés en Egypte, inspectés par les Israéliens, et pourraient rentrer à Gaza. Mais du côté palestinien, la situation est trop chaotique, selon un coordinateur des Nations unies : "Le point de passage de Rafah est complètement désorganisé à cause des attaques sur nos personnels et des assauts sur nos camions qui se font piller. On n’a pas été en mesure de faire entrer un seul camion par Rafah depuis au moins une semaine." Le mercredi 21 février, il reste seulement deux à trois jours de réserves à Rafah, selon l’ONU. Avant la guerre, 500 camions par jour entraient à Gaza.
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