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Guerre entre Israël et le Hamas : la France "condamne les attaques contre les sites des Nations unies" après les frappes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabaliya, à Gaza

Trois bombardements israéliens contre ce camp de réfugiés situé au nord de l'enclave palestinienne ont fait plus de 200 morts, selon le Hamas.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, le 11 octobre 2023 au palais de Elysée, à Paris. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

La France "condamne les attaques contre les sites des Nations unies et les personnels humanitaires", a fait savoir, vendredi 3 novembre, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Cette déclaration fait suite à plusieurs frappes israéliennes, notamment sur le camp de réfugiés de Jabaliya, le plus grand de la bande de Gaza. Plus tôt dans la journée, Olivier Véran avait déjà fait état sur BFMTV d'une condamnation "ferme" de Paris après "le bombardement de Jabaliya".

Le gouvernement du Hamas a fait savoir jeudi qu'au moins 27 personnes avaient été tuées dans une frappe israélienne près d'une école de l'ONU dans le camp de réfugiés à Jabaliya, soit le troisième bombardement sur ce camp en trois jours.

Le secrétaire général de l'ONU s'est dit "atterré" par ces bombardements

Des frappes menées mardi et mercredi sur ce camp avaient fait 195 morts, 777 blessés et 120 disparus sous les décombres, toujours selon le Hamas. Selon Israël, le bombardement de mardi a permis d'"éliminer" un haut dirigeant du mouvement islamiste. Ces bilans ne peuvent pas être vérifiés de source indépendante.

Mercredi, la France s'était dite "profondément inquiète du très lourd bilan" des frappes israéliennes sur le camp de Jabaliya, rappelant que "la protection des populations civiles est une obligation du droit international qui s'impose à tous". L'ONU, par la voix de son secrétaire général Antonio Guterres, s'est dite "atterrée" par les bombardements sur ce camp très densément peuplé, où vivent 116 000 réfugiés.

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