Guerre à Gaza : des tirs d'artillerie sur Rafah après l'annonce par Benyamin Nétanyahou de la fin imminente de la phase "intense" des combats
Au lendemain de l'annonce de Benyamin Nétanyahou sur la fin imminente de la "phase intense des combats contre le Hamas", des tirs d'artillerie ont visé, lundi 24 juin, Rafah ainsi que le camp palestinien de Nousseirat, dans le centre, et le quartier de Zeitoun de la ville de Gaza, dans le Nord, où des combats ont été signalés, selon des témoins cités par l'AFP. Selon le porte-parole de la Défense civile dans le territoire palestinien, deux professionnels de santé ont été tués dans une frappe aérienne sur l'hôpital Al-Daraj, dans la ville de Gaza, dont Hani Al-Jafarwari, le directeur du service des ambulances et des urgences au ministère de la Santé de Gaza.
L'armée israélienne a annoncé poursuivre ses "opérations ciblées" dans le secteur de Rafah et y avoir "éliminé des terroristes armés" et "démantelé des entrées de tunnels".
Alors qu'il est sous très forte pression de son opinion publique, Benyamin Nétanyahou avait annoncé, dimanche, que "la phase intense des combats contre le Hamas [était] sur le point de se terminer". "Cela ne signifie pas que la guerre est sur le point de se terminer mais la guerre dans sa phase intense est sur le point de se terminer à Rafah", a précisé le Premier ministre dans une interview à la chaîne israélienne Channel 14. Benyamin Nétanyahou a répété que "l'objectif" était "de récupérer les otages" retenus à Gaza et de "déraciner le régime du Hamas", en place depuis 2007.
"Redéployer certaines forces vers le nord"
"Après la fin de la phase intense, nous serons en mesure de redéployer certaines forces vers le nord, et nous le ferons, principalement à des fins défensives, mais aussi pour ramener les habitants (déplacés) chez eux", a ajouté dimanche le Premier ministre. Les échanges de tirs entre l'armée et le Hezbollah, un puissant mouvement islamiste allié du Hamas, armé et financé par l'Iran, ont entraîné le déplacement de dizaines de milliers d'habitants des zones frontalières du sud du Liban et du nord d'Israël.
Le mouvement islamiste palestinien a répondu que tout accord devait "inclure un cessez-le-feu permanent et un retrait complet" israélien de Gaza, des conditions qu'Israël a toujours rejetées.
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