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Guerre entre Israël et le Hamas : trois médecins, dont deux travaillant pour MSF, tués dans une frappe sur un hôpital du nord de Gaza

"D'autres membres du personnel médical, dont des employés de MSF, ont également été gravement blessés", a précisé mardi l'ONG dans un communiqué.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Médecins sans frontières (MSF). Photo d'illustration. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Médecins sans frontières (MSF) et le Croissant-Rouge palestinien ont annoncé, mardi 21 novembre, que trois médecins, dont deux travaillant pour MSF, avaient été tués dans une frappe sur l'hôpital al-Awda du camp de Jabaliya, dans le nord de Gaza. Le Croissant-Rouge dénonce une frappe "israélienne". "D'autres membres du personnel médical, dont des employés de MSF, ont également été gravement blessés", précise de son côté MSF. 

 Al-Awda est "l’un des derniers hôpitaux fonctionnels dans le nord de Gaza", rapporte MSF dans le communiqué publié sur son site, et "plus de 200 patients s'y trouvent toujours", mais "ne peuvent pas recevoir les soins appropriés". Le collectif affirme avoir informé "à plusieurs reprises" les belligérants "de la présence de son personnel à l’intérieur de l’établissement, et du fait que celui-ci continuait à fonctionner. Les coordonnées GPS de l’hôpital ont également été communiquées hier aux autorités israéliennes", ajoute l'association de médecins. 

"Le seul endroit sûr"

Le Hamas accuse Israël de frappes meurtrières sur les hôpitaux, tandis que les autorités israéliennes accusent le mouvement islamiste d'utiliser ces établissements comme repaire. L'hôpital al-Shifa, le plus grand du petit territoire palestinien, a commencé à être évacué. Deux autres hôpitaux situés dans le nord de la bande de Gaza, l'hôpital indonésien et l'hôpital Ahli Arab, ont également demandé l'aide de l'Organisation mondiale de la santé pour faciliter les évacuations, a déclaré mardi un porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé, Christian Lindmeier.

Selon le porte-parole, "la priorité de l'OMS n'est pas d'évacuer les hôpitaux (qui) sont le seul endroit sûr où la population peut se rendre en dernier comme solution de dernier recours". L'OMS élabore toutefois un plan pour évacuer 200 patients et 50 personnels de santé se trouvant encore dans l'hôpital al-Shifa.

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