Guerre entre le Hamas et Israël : Agnès Levallois, vice-présidente de l’Institut de Recherche et d’Études Méditerranée au Moyen-Orient, voit un "brouillage" dans le message d’Emmanuel Macron
La visite d’Emmanuel Macron se poursuit au Moyen-Orient, mercredi 25 octobre. Est-elle utile ? "Tout dépend le message que le président français veut faire passer, parce que je trouve qu’il y a un brouillage dans le message [qu’il] veut faire passer. Autant je crois très important qu’il soit allé en Israël apporter le soutien du gouvernement français à Israël après le drame qui a été vécu par les Israéliens. (...) Lorsqu’il arrive en proposant aussi de relancer le processus de paix avec les Palestiniens, (…) je trouve ça très utile", concède-t-elle.
"Et on bombarde qui ? Essentiellement des civils"
En revanche, Agnès Levallois se montre plus réservée quant à "la coalition contre le Hamas". "Je trouve que ça brouille complètement le message que le président veut faire passer, puisque le Hamas ce n’est pas Daech, même si certains avancent cette hypothèse", dit-elle.
"Ça veut donc dire de bombarder les infrastructures du Hamas, pourquoi pas. Ces infrastructures, elles sont présentes à Gaza, elles sont aussi en Cisjordanie, elles sont aussi à Jérusalem-Est. Donc on va aller bombarder la Cisjordanie, Jérusalem-Est, la bande de Gaza ? Et on bombarde qui ? Essentiellement des civils. Il y a quelque chose qui brouille complètement ce message de paix", ajoute Agnès Levallois.
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