Guerre entre le Hamas et Israël : l'annonce israélienne de pauses humanitaires "est surtout un signe adressé aux États-Unis", estime Beligh Nabli, professeur des universités en droit

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Guerre entre le Hamas et Israël : en droit international, "ce n’est pas parce que votre ennemi a commis des actes que vous bénéficiez d’une impunité dans votre réaction", rappelle Beligh Nabli, professeur des universités en droit
Guerre entre le Hamas et Israël : en droit international, "ce n’est pas parce que votre ennemi a commis des actes que vous bénéficiez d’une impunité dans votre réaction", rappelle Beligh Nabli, professeur des universités en droit Guerre entre le Hamas et Israël : en droit international, "ce n’est pas parce que votre ennemi a commis des actes que vous bénéficiez d’une impunité dans votre réaction", rappelle Beligh Nabli, professeur des universités en droit (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - P. Romedenne
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Beligh Nabli, professeur des universités en droit, était l'invité du 12/13 info, vendredi 10 novembre. Il est notamment revenu sur la récente annonce d’Israël de marquer des pauses humanitaires à Gaza.

Peut-on parler de "coup de communication" de la part d’Israël, qui annonce des pauses humanitaires de quatre heures quotidiennes dans Gaza ? "Ça y ressemble, mais c’est surtout un signe adressé aux États-Unis, leur allié inconditionnel qui se retrouve dans une situation délicate. On n’est pas loin de l’humiliation, dans la mesure où les Américains n’arrivent pas à faire la démonstration de leur capacité à influencer la position israélienne, alors qu’a priori il y a un rapport déséquilibré en faveur des États-Unis", a analysé Beligh Nabli, professeur des universités en droit, sur le plateau du 12/13 Info, vendredi 10 novembre.

Rappel du droit international 

Ce n'est pas une nouveauté pour autant. La séquence vient en réalité "illustrer de manière encore plus tragique et de manière encore plus paroxystique quelque chose qu’on a déjà observé", à savoir qu’Israël se départit "de ses obligations internationales et du respect du droit international en général", a poursuivi Beligh Nabli. Selon le professeur des universités, la situation relève "en partie de crimes de guerre, voire d’une entreprise génocidaire". Il a, par ailleurs, rappelé qu’en droit international, "ce n’est pas parce que votre ennemi a commis des actes que vous bénéficiez d’une impunité dans votre réaction".

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