Guerre entre le Hamas et Israël : le malaise et la méfiance des Arabes israéliens

Après une fermeture de plusieurs semaines, petit à petit, la vie reprend dans le souk de Kfar Qasim (Israël). Dans cette ville israélienne de 25 000 habitants, tout le monde ou presque est arabe. En temps normal, les Israéliens s’y rendent, car les prix sont moins chers, mais l’attaque du Hamas a tout changé. "On connaît certaines personnes ici. Il n’empêche que nous sommes plus méfiants", indique une cliente. Un marchand arabe estime que "la situation à Gaza est très dérangeante et très difficile".

"Je n’ai aucun sentiment pour eux"

Interrogé sur l’offensive sur la bande de Gaza, un chef d’entreprise israélien assure : "Je n’ai aucun sentiment pour eux, rien. La moitié de ceux qui sont entrés en Israël le 7 octobre était des civils palestiniens, pas des membres du Hamas." Des civils ont certes suivi le Hamas le 7 octobre, mais aucun chiffre n’existe. Dans la vieille ville, l’accueil est encore moins chaleureux. "Ce qui s’est passé début octobre, c’était une erreur. Il ne fallait pas que ça arrive. C’est un péché, ça n’a rien à voir ni avec la religion, ni avec la croyance", témoigne une femme. Les Palestiniens d’Israël peinent à trouver une place.