Guerre entre le Hamas et Israël : le récit de la détention difficile des otages français désormais libres
Il est 23 heures, dans la soirée du lundi 27 novembre, quand Eitan, 12 ans, retrouve les bras de sa mère. Elle le serre très fort pour clore, dans des larmes de joie, 52 jours de séparation. Après une nuit à l'hôpital, les premiers détails ont filtré sur la détention du garçon. Sa grand-mère explique qu'il est resté seul, enfermé dans une pièce les 13 premiers jours. "Ses premiers jours ont été très difficiles, Ils l'ont transféré avec un groupe du kibboutz, là, il a vu l'une de ses maîtresses d'école, otage aussi. Il a beaucoup soutenu les autres enfants. Il jouait les grands frères, les faisait dessiner, il les calmait", raconte Esther Yahalomi, la grand-mère d'Eitan.
Encore 150 otages israéliens
Lundi 27 novembre, les ravisseurs d'Eitan mettaient en scène sa libération et celle de neuf autres personnes. Quels traitements ces miliciens ont-ils réservés à leurs petits otages ? Selon des proches d'Eitan, les gardiens menaçaient de leurs armes ceux qui pleuraient trop bruyamment. "Il avait très faim parce qu’il n’avait pas assez à manger pour un garçon de douze ans. Ils l’ont obligé à regarder des vidéos très cruelles [du 7 octobre]", témoigne la tante d’Eitan. Mardi soir, il reste 150 otages et disparus israéliens à Gaza, dont 8 enfants.
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