: Vidéo Guerre entre le Hamas et Israël : le retour en Cisjordanie des prisonniers palestiniens libérés
Le bus de la Croix-Rouge s'avance dans la nuit à Beitunia (Cisjordanie). À l'intérieur, des prisonniers plestiniens qui viennent d'être libérés par Israël. Sous les applaudissements de la foule en liesse, au milieu des drapeaux palestiniens et de l'étendard vert du Hamas, les anciens détenus sont accueillis en héros. En Cisjordanie occupée, des scènes de fête ont accompagné le retour des prisonniers palestiniens libérés par Israël, vendredi 24 novembre. Ils ont été accueillis en héros, comme à Beitunia ou plus au nord, dans le camp de réfugiés de Naplouse. A Jérusalem-Est, occupée par Israël depuis 1967, toute célébration autour des prisonniers libérés a en revanche été interdite.
Israël a libéré vendredi 39 Palestiniens emprisonnés (24 femmes, et 15 mineurs). En échange, 24 otages (13 Israéliens, dix Thaïlandais et un Philippin) ont été remis au Comité international de la Croix-Rouge à Gaza par le Hamas et sont rentrés en Israël via l'Egypte. Ils étaient détenus dans la bande de Gaza depuis les attaques terroristes du 7 octobre.
Le Qatar, qui a mené les négociations avec l'Egypte et les Etats-Unis, a obtenu mercredi un accord portant sur une trêve renouvelable de quatre jours entre Israël et le Hamas. Pendant cette pause dans les combats, 50 otages retenus à Gaza depuis les attaques terroristes du 7 octobre doivent être libérés. En échange, 150 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes doivent être relâchés.
"Nous avons énormément souffert"
Parmi ces détenus palestiniens relâchés par Israël, Hanan Salah Abdallah Barghouti, 59 ans, arrêtée il y a deux mois. Cette femme était accusée par Israël d'avoir transféré de l'argent au Hamas. "Sans la résistance de la population de Gaza, nous n'aurions pas connu la liberté. Nous étions à l'intérieur de la prison, nous avons énormément souffert", raconte-t-elle.
De nouvelles libérations d'otages et de prisonniers palestiniens sont attendues samedi, au deuxième jour de la trêve. Israël a rendu publics les noms de 300 détenus palestiniens susceptibles d'être libérés. Parmi eux figurent 33 femmes, 123 adolescents et 144 hommes d'environ 18 ans. Sur ces 300 détenus, 49 sont des membres du Hamas, 60 du Fatah, le parti du président de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie, et 17 appartiennent au Front populaire pour la libération de la Palestine, mouvement palestinien d'obédience marxiste.
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