Guerre entre le Hamas et Israël : les libérations d’otages entravées

Sur les chaînes israéliennes, samedi 25 novembre, une image symbolise le processus bloqué : celle du terminal de Rafah, point de passage de Gaza à l’Égypte. On attendait les véhicules de la Croix-Rouge et les otages, rien ne s’est passé. Dans un communiqué, la branche militaire du Hamas explique qu’elle stoppe le transfert des otages, car Israël n’aurait pas respecté l’accord. Il n’y aurait pas eu assez de camions d’aide entrés à Gaza, les prisonniers libérés ne satisfont pas l’organisation, et Israël n’aurait pas stoppé sa surveillance aérienne de Gaza. 

Une trêve rompue ? 

Ces affirmations sont réfutées par les autorités israéliennes, qui précisent que les 200 camions d’aide prévus sont bien rentrés à Gaza et que les termes de l’accord ont bien été respectés. Ce soir à Tel-Aviv, des milliers de personnes sont suspendues aux nouvelles. Les otages n’ont pas été remis à la Croix-Rouge comme prévu et personne ne sait si l’échange aura lieu. Selon les médias locaux, le gouvernement explique que si les otages ne sont pas libérés à minuit, alors la trêve sera rompue.