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Guerre entre le Hamas et Israël : pénurie de carburant à Gaza, les hôpitaux en danger

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La bande de Gaza manque d’eau, d’électricité et désormais de carburant, pourtant essentiel, notamment pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux. L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens a prévenu : ses opérations cesseront dès ce mercredi soir 25 octobre, si une solution n’est pas trouvée.
Guerre entre le Hamas et Israël : pénurie de carburant à Gaza, les hôpitaux en danger La bande de Gaza manque d’eau, d’électricité et désormais de carburant, pourtant essentiel, notamment pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux. L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens a prévenu : ses opérations cesseront dès ce mercredi soir 25 octobre, si une solution n’est pas trouvée. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. Cardon, E. Revidon
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La bande de Gaza manque d’eau, d’électricité et désormais de carburant, pourtant essentiel, notamment pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux. L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens a prévenu : ses opérations cesseront dès ce mercredi soir 25 octobre, si une solution n’est pas trouvée.

Combien de temps avant un désastre humanitaire dans la bande de Gaza ? À l’hôpital Al-Shifa, les patients sont soignés à même le sol, et les conditions de travail sont de plus en plus difficiles. "Le personnel est incapable de faire fonctionner la machine de stérilisation centrale pour préparer nos équipements chirurgicaux. L’électricité continue d’être coupée. Nous sommes complètement dépendants du carburant, qui n’arrive plus", déclare Ghassan Abu Sitta, chirurgien.   

Une situation insoutenable 

Le carburant, vital pour l’hôpital, est également essentiel pour les habitants. Avant la guerre, 45 camions-citernes arrivaient chaque jour à Gaza. Depuis le début du conflit, seuls six ont traversé la frontière avec l’Égypte. La situation est insoutenable, selon Thomas White, de l’office secours de l’ONU pour les réfugiés de Palestine. "Nous avons besoin que du carburant rentre dans Gaza, sinon les hôpitaux vont fermer. Nous allons arrêter l’approvisionnement en eau potable, car les usines de dessalement ne pourront plus fonctionner", dit-il.  

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