Guerre entre le Hamas et Israël : un an après le 7 octobre, Bruno Retailleau appelle les préfets à "renforcer la vigilance"

Plusieurs rassemblements sont prévus en France, notamment à Paris ou Marseille, un an après l'attaque meurtrière du Hamas en Israël et le début de la guerre dans la bande de Gaza.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, le 26 septembre 2024 à Vélizy-Villacoublay (Yvelines). (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

Le nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a demandé aux préfets, samedi 28 septembre, de "renforcer la vigilance" lors des "rassemblements potentiels" organisés à l'occasion du 7 octobre, un an après l'attaque du Hamas en Israël et le début de l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza.

Bruno Retailleau a appelé les préfets à "signaler rapidement les rassemblements et mobilisations à venir" et à "adapter les dispositifs de sécurité en lien avec les services de renseignement", a-t-il assuré sur X, alors que plusieurs rassemblements sont prévus en France, notamment à Paris ou Marseille.

Il a également recommandé d'"interdire les manifestations susceptibles de causer de graves troubles" et de "signaler tout appel ou slogan relevant du champ pénal, en lien avec l'autorité judiciaire". "Je ne laisserai pas l'antisémitisme prospérer et salir la mémoire des victimes. Nous serons intraitables", a poursuivi le ministre de l'Intérieur.

L'attaque du Hamas a entraîné la mort de 1 205 personnes du côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza. Sur les 251 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 97 sont toujours détenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.

Plus de 41 000 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne qui a suivi dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

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