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Guerre entre Israël et le Hamas : à Paris, des milliers de personnes participent à un rassemblement propalestinien interdit

De nombreux manifestants se sont réunis place du Châtelet, à Paris, malgré l'interdiction par les autorités du rassemblement "de soutien au peuple palestinien".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Encadrés par un important dispositif de sécurité, des manifestants participent à un rassemblement interdit en faveur du peuple palestinien, le 28 octobre 2023, à Paris. (LAURE BOYER / HANS LUCAS / AFP)

Des milliers de personnes ont participé, samedi 28 octobre dans l'après-midi à Paris, à un rassemblement "de soutien au peuple palestinien" interdit par les autorités, a constaté une journaliste de l'AFP. Place du Châtelet, en plein centre de la capitale, la foule a été empêchée de se mettre en mouvement par un très important dispositif policier.

Des manifestants entonnaient "Gaza, Gaza, Paris est avec toi" et "C'est l'humanité qu'on assassine, enfants de Gaza, enfants de Palestine". D'autres criaient "Israël assassin, Macron complice".

Parmi les manifestants figuraient des élus ceints de leur écharpe tricolore, tels le député écologiste du Val-d'Oise Aurélien Taché et le député LFI de Seine-Saint-Denis Jérôme Legavre. "L'urgence, c'est le cessez-le-feu, d'arrêter de tuer des femmes, des enfants, des hommes", a estimé sur place l'adjointe au maire de Corbeil-Essonnes Elsa Touré (LFI/PCF), tout en faisant valoir que "l'Etat israélien marche sur le droit international depuis des années".

"Contexte de tensions exacerbées" 

Le tribunal administratif avait validé samedi matin l'interdiction préfectorale de cette manifestation, invoquant notamment "la gravité de risques de troubles à l'ordre public" et "un contexte de tensions exacerbées lié aux événements dans la bande de Gaza avec une montée, en France, des actes antisémites".

La préfecture de police confirme à franceinfo avoir procédé un peu avant 17 heures à 80 verbalisations. "Aux Etats-Unis il y a des milliers de manifestants qui demandent un cessez-le-feu, dans d'autres pays également, et en France, c'est interdit alors que ce qui s'est passé hier, c'est un crime de guerre voire contre l'humanité, la justice internationale jugera", a protesté auprès de l'AFP un manifestant LFI, après une nuit de bombardements sans précédent effectuée par l'armée israélienne sur la bande de Gaza.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas ont infiltré le sud d'Israël depuis la bande de Gaza, menant une attaque sanglante contre des civils d'une ampleur et d'une violence jamais vues depuis la création d'Israël en 1948. En représailles, Israël a déclaré une guerre pour "anéantir" le Hamas, pilonnant sans relâche la bande de Gaza.

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