Proche-Orient : "Le Hezbollah est en situation de faiblesse", estime le général Jérôme Pellistrandi
Le conflit s'intensifie entre Israël et le Hezbollah. L'armée israélienne a indiqué avoir ciblé plusieurs centaines de cibles du Hezbollah libanais lundi 23 septembre, faisant 274 morts et des milliers de blessés. Pour le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense Nationale, invité sur franceinfo, "le Hezbollah est en situation de faiblesse". Il a été "très diminué dans son encadrement militaire avec ce qu'il s'est passé ces derniers jours".
"Escalade", réactions "pas très organisées"
Selon lui, "il appartient au Hezbollah de savoir s'il faut affronter directement l'armée israélienne ou faire un repli tactique pour maintenir les positions". Après les attaques des bipeurs puis les talkies-walkies de membres du Hezbollah la semaine dernière, leurs réactions "ne sont pas forcément très organisées", souligne-t-il avant d'ajouter qu'il émet des "doutes" sur le lancement d'opérations terrestres de la part du Hezbollah.
"On voit qu'il y a une succession d'actions de la part d'Israël" depuis la semaine dernière. Le but est, selon le général Jérôme Pellistrandi, "d'éliminer les chefs militaires du Hezbollah". Désormais, avec ces frappes ciblées sur des bases militaires dans le sud du Liban, il y a une "escalade". "Maintenant la question qui se pose : est-ce qu'il y aura une offensive terrestre dans les jours à venir ?" interroge-t-il. Il ajoute qu'il sera important de savoir aussi "quelle sera la position de Washington" ainsi que celles "des capitales arabes dans cette escalade potentielle".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.