Proche-Orient : "Plus d'une centaine de patients" ont été pris en charge à bord du porte-hélicoptère français transformé en hôpital

Si la France est "dans les tout premiers pays à apporter de l'aide", selon le directeur du Centre de crise et de soutien, "on est en deçà des besoins"
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Philippe Lalliot, directeur du Centre de crise et de soutien, le 16 janvier 2024 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Plus d'une centaine de patients ont été hospitalisés à bord du Dixmude", déclare mardi 16  janvier sur France Inter Philippe Lalliot, directeur du Centre de crise et de soutien, un service un ministère des Affaires étrangères. Ce porte-hélicoptère militaire français a été transformé en hôpital et déployé pour traiter les Gazaouis. Ancré dans le port égyptien d'Al-Arich depuis le 27 novembre, il va rester "un mois de plus" que prévu. En effet, "il partira le 27 janvier".

Le bilan qu'il détaille date de lundi soir. "246 actes de chirurgie" ont été réalisés à bord du navire et "un peu plus de 1 600 consultations". "80 personnels médicaux ou paramédicaux" sont à bord. Ce sont "à la fois des membres du service de santé des armées, de la Sécurité civile et de ce qu'on appelle la réserve hospitalière, c'est-à-dire des personnels médicaux civils qui acceptent de quitter leurs hôpitaux pendant une quinzaine de jours pour aller servir sur le Dixmude".

Philippe Lalliot revient aussi sur l'aide envoyée par la France à Gaza, "par avion et par bateau". Cela représente "un peu plus de 1 000 tonnes à destination non seulement de l'Égypte, mais aussi de la Jordanie maintenant, et on est en train de travailler avec le Qatar également". Il s'agit "essentiellement de nourriture, de médicaments, de tentes et d'abris". La France est "dans les tout premiers pays", en matière d'aide apportée à Gaza. Une aide internationale qui ne suffit pas, selon lui. "On est en deçà des besoins", affirme-t-il.

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